L'école Maléfique 2

Elle tituba jusqu'à la source de lumière la plus proche, qui évidemment était sa chambre, mais ne la reconnut pas immédiatement, avant qu'elle n'aperçoive Liu
"-Oooooh oh oh Liu, qu'est-ce que tu fais là ? Kikoo !!"

Du bruit...EN DEHOR DES HEURES AUTORISEES COMMENT OSENT IL A MORT A MORT.....La bête, il l'entendait comme un murmure dans son crane, il devait aller vers la source voir ce qui ce passait, probablement des élèves entrain de ce droguer où d'êtres sous l'emprise de l'alcool....

Elle entendit une porte s'ouvrir à la volée dans le couloir. Suivis de quelques marmonnements inintelligibles. Ses sourcils se froncèrent. Qui osait faire autant de vacarme alors que son fils/os dormait ?
La jeune femme/morte se leva dans un bruissement de tissu et sortit/déboula hors de sa chambre comme une brise printannière/une tempête hivernale. Une silhouette noire et filiforme se dirigeait vers le fond du couloir/gouffre. Vers les chambres des élèves/proies. Elle l'interpella/hurla. Le miel était son verbe et l'acide son sujet :
- Espèce d'immondice abjecte comment osez-vous ? Va-t-il falloir que j'éduque une personne de plus dans cet établissement ?!
Instinctivement, quelques aiguilles avaient glissé entre ses longs doigts pâles/spectraux.

Il ce retournna d'un bloc à cet appel tonitruant à cette heure indue de la nuit. Tou le malefice qui était en lui disparu pour laisser place à sa personnalité d'origine :

Celle d'un professeur prenant plaisir a voir un papillon ce débatre dans l'agonie.

- Pardon ? Répondit il d'un mepris galçiale. Je doute d'avoir besoin de reçevoir quoi que ce soit d'une techniciene de surface débraillée et voulant ce donner l'aire tuberculeuse. Sur ce. Et il fit mine de ce détournner.

Elle pencha la tête de côté comme une enfant, un affreux sourire sur ses lèvres trop rouges, ses parures tintant comme une clochette/comme un glas. Elle avança d'un pas. Une aiguille glissa dans sa main. Deux pas. Une autre aiguille. Trois pas. Une troisième. Quatre. Nouvelle éclair d'acier. Jusqu'à ce qu'elle fut à moins d'un mètre de l'homme/intru. Ses yeux anormalement fixes/morts brillaient d'une joie pétillante/malsaine.
- Et puis-je savoir, humbre technicienne de surface débraîllée, ce que l'anorexique gardien du placard à balai sans doute sodomite esseulé fais dans ce couloir, à cette heure-ci, alors que mon fils,DORT ?!
Elle avait hurlé ce dernier mot, avant de rejeter la tête en arrière en riant délicieusement, sa main emplie d'aiguilles venant effleurer sa gorge ainsi offerte, tandis que de l'autre elle sortait un collier de phalanges de son décolleté qu'elle se mit à égrener comme un chapelet.
- Déclinez-vous ou je vous ferai connaîte milles tourments, fufufu ...

La bête revenait, cette fois plus insidieuses il devait remette cette folle et sa mise en plie passée de mode à sa place c'est à dire dans sa fange de médiocrité qu'elle ne devait pas quitter souvent.

- D'abord je n'ai point votre attirance malsaine pour les instruments de ménage et de l'autre étant professeur dans cet établissement cela serait A MOI de vous posez cette question petite ribaude insolente.
Son ton n'avait pas changé, à peine plus élevé que d'habitude mais ses phalanges étaient devenues blanches et son regard portait l'ombre d'une rage à peine contenue.

Sa bouche forma un "o" muet ravissant. Ses épaules se secouèrent d'un rire silencieux tandis qu'elle lissait d'un geste gracieux et distrait un pli de son kimono.
C'est avec un sourire radieux/carnassier qu'elle lui dit, de sa voix double et douce/glacée comme une brise/lame :
- Oro Miho, cher/petit collègue/insecte adoré/rampant. Oro Miho, professeur de Français/Douleur. Tâcher de bien travailler/mourir , cela sera plus/moins facile/douloureux pour vous.
Et sans autre sommation, elle jeta ses aiguilles - une bonne vingtaine - en direction de son visage, sa longue manche fouettant l'air comme un oiseau/fouet noir, et dégageant une légère poussière/poudre toxique.

D'un geste lent sauf peut être pour un être humain le professeur Baelish attrapa entre ses doigts plusieurs aiguilles dans un premier temps pour ensuite éviter les autres d'un simple mouvement distrait de sa tête sur le côté. Puis après quelques secondes de silence suite à cette attaque il remit le col de sa chemise en place avant d'adresser un sourire sans joie à sa collègue après avoir jeté par terre les projectiles qu'il avait récupéré.

- Diantre veuillez donc m'excusez mais je ne vous est pourtant pas vu à la réunion des professeurs, j espère que vous ne manifestez pas ce genre de manque pendant vos cours. A voir ce charmant kimono j'aurais cru que votre terrain d'activité fut davantage la cuisine ou les arts subtils du Chogi. Puis je néanmoins faire amende honorable ? En vous ramenant à un sommeil bien mérité.....

Mettant à une vitesse inhumaine la main à sa poche Sozeyh tira deux craies blanches qu'il projeta contre sa collègue. La première ne fit que passer à quelques millimètres de la tempe de la professeur de Français mais l'autre ce dirigea en plein vers son front..Mais passa au travers pour aller finir sa course une centaine de mètres plus loin où elle explosa contre un mur. Sozeyh pourtant ne sembla pas s'en formaliser.

- Eh bien. Ce que l'on dit est donc vrai sur les enseignants de Français ? Qu'ils sont aussi consistants mentalement et physiquement qu'une feuille A4 ? Cette fois son sourire ce fit plus gaie mais avec une petite touche de cruauté aurait on dit.

Bonsoir Kikoonya, je te cherchais pour te proposer une balade au clair de lune. Ca te tente?

"-Ooh oh oh c'est si romantique !!"
Et tombe par terre, comme d'habitude quoi.
"-Itai ! Euh oui oui je veux je veux !!"
Et se relevant elle lui saisit le bras amoureusement, enfin aussi amoureusement qu'une limace peut aimer votre jambe...

Elle se massa doucement le front, là où la craie l’avait traversé – non pas que cela lui fut douloureux, mais juste désagréable. Une partie de son esprit hurla de regarder la vérité en face, qu’elle était morte et que son corps reposait à moins de dix mètres. L’autre lui murmura doucement qu’il faudrait qu’elle arrête de lire la Divine Comédie avant de se coucher, cela lui donnait des visions étranges d'incendie ...
Ses longs sourcils se froncèrent, sans qu’aucune ride ne se forme sur son front blanc, et elle pointa l’intrus/collègue d’un doigt dédaigneux, l’air terriblement/suprêmement fragile/hautaine.
- Vous apprendrez, Monsieur X – permettez que vous nomme ainsi, vous n’avez pas daigné vous présenter, comble de la goujaterie. De toute manière, je ne vous demande pas votre avis – il m’importe autant que le dernier Arlequin du bouquiniste local. Donc vous apprendrez Monsieur X, qu’une feuille pâle et tremblante peut sous la plume dévorante du poète devenir une délicate cathédrale d’arcs nominaux, d’ogives adjectivales et d’arc-boutants verbaux … mais je doute que votre étroitesse d’esprit digne d’une équation sans possibilité d’évolution autre que celle d’être résolue, bafouée et violée puisse comprendre une telle beauté … non car je peux sans hésiter dire que vous avez autant de profondeur que les marais putrides entourant cet établissement. Et sans doute également la texture, vous ressemblez, en cette charmante nuit, à une limace gluante et suintante dans la nuit qui ramperait hors de sa fange pour se repaître … mais de quoi pourrait se repaître une limace ? Je me le demande …
Un rire léger/glacial fusa d’entre ses lèvres spectrales, tandis que prenant délicatement une barrette dans ses cheveux, elle relâchait ses cheveux couleur de cendres froides en de lourdes boucles sur ses épaules, qu’elle entreprit de recoiffer – son petit exercice avec les aiguilles avait mis en péril l’équilibre de ses parures.
- Quand à ma non présence à la réunion professorale … j'ai toujours été ici, je le serai à jamais, partout et nulle part à la fois … à quoi cela me servirait-il de vous rencontrer puisque vous partirez/mourrez, me laissant à nouveau en paix/seule …
Elle ricana doucement/amèrement, et posa ses beaux yeux dorés comme des flammes mourantes sur son collègue/ennemi. Le collier de phalanges se remit à jouer entre ses doigts délicats.
- Mais je crois entendre des rats/élèves s’agiter quelque part dans l’abattoir/l’internat. En tant que chasseurs/professeurs, il serait tout à fait normal que nous les renvoyions à leurs trou/chambres … et refaites un commentaire sur mon apparence, et je ne vous manquerai pas la prochaine fois, fufufu …

Jusqu'ici, tout allais bien: Liu avais récupéré son bouclier humain, l'exploration allais pouvoir commencer. Par contre, il entendais des voix qui s'approchaient et quelque chose lui disait qu'il vallais mieux ne pas trainer dans le coin. De plus, il savais déja ou il voulais commencer son exploration...

- Ca te dirais d'aller faire un tour du coté du pont, derriére le terrain de sport? Ca m'as l'air trés romantique comme coin!

-Oh vouiiiii..... euh... oui.....
Et mince, le dernier neurone de la siliconnée sur pattes venait d'éclater, mais qu'allait-il arriver au malheureux qui s'était pris dans sa larve gluante et comment allait-il se dépétrer de ce poids (quasi) mort ?
Kikoonya sourit malhabilement en étirant ses lèvres dans ce qui semblait plus une grimace affreuse qu'une mimique de joie. Sans même se rendre compte qu'elle était encore en sous vêtements.

- Oh vous les avez sentis vous aussi ? L'habitude de sentir la médiocrité ? Pff Soit restons en là pour l'instant chère collègue et allons remettre dans le droit chemin ces âmes en perdition....Oh je me nomme Monsieur Baelish, veuillez s'il vous plaît ne pas l'oubliez et ne pas trop l'employer en ma présence.
Il tourna alors le dos au professeur de Français et ce remit en marche vers la source du bruit perçut plus tôt

- Heu, tu ne veut pas mettre quelque chose d'un peu plus chaud qu'une nuisette et une petite culotte?

Elle sautillait derrière Baelish, tandis qu'ils se dirigeaient vers la source de l'agitation des dortoirs. Elle fredonnait une vieille comptine : "Un homme est mort, un total poids mort, quand on le mit en terre, il perdit son auriculaire, sa tête roula dans le fossé ...". Le tout ponctué de "La la la la la !" délicieux.
Elle se stoppa quand au détour d'un simple couloir, elle avisa une jeune fille en tenue légère étalé sur le sol glacé, sous le regard navré d'un camarade. La jeune/vieille femme/morte saisit l'épaule de son collègue/ennemi et lui indiqua les deux élèves/proies. Quand un hurlement retentit au loin. Une ombre passa sur ses traits.
- Hmm voilà un cruel dilemme … notre devoir professoral ou le plaisir raffiné du meurtre, fu fu fu …

Monsieur Baelish s'arreta. Eu l'aire de reflechir quelques instants puis haussa les épaules.

- Chaques choses en son temps il serait après tout malséan de faire attendre nos chères têtes blondes.

Et puis après tout ajouta t il pourlui même, les proies ne sont plus loin....

Liu entendit un hurlement inhumain et releva la tête dans la direction dudit hurlement... Juste a temps pour voir débouler deux profs assez étranges, avec un sourire sadique sur les lévres.

Humm, je vais peut-étre devoir utiliser mon bouclier humain plus tôt que prévus. Ce dit-ilCes deux là ont l'air aussi net qu'un loup dans une bergerie!