Gungrave

Cette série d’animation japonaise relativement récente (2003) est en fait tirée d’un jeu vidéo sur Playstation 2 qui n’a définitivement pas marqué les annales : Gungrave sur Ps2 est à la tactique et à l’infiltration silencieuse ce que Tétris est au scénario évolué. Ce qui ne veux pas dire que Gungrave soit un mauvais jeu, Tétris non plus, croyez-moi, mais il est à vrai dire assez limité : Vous incarnez Beyond the Grave (en français : Au-delà de la Tombe) qui est venu mettre à mal une organisation mafieuse de grande envergure rien qu’avec ses deux pistolets aux balles infinies. Vous voyez le genre ? Grave court, saute et flingue à tout va, mais avec style. Boarf.
Mais revenons-en à la série.
Pour parler de l’aspect technique en premier lieu, disons que l’ensemble est de bonne qualité, bien que certains épisodes semblent un tantinet bâclés, tout de même. La qualité de dessin est variable, allant du très bon à quelques moment au passable à d’autres. Mais ça n’entache pas (trop) la compréhension de l’histoire ni le déroulement du scénario. Les musques sont toutes excellentes, et je me suis dépêché de téléch…acquérir les deux OST existante, dont la première est effectivement constitué des musiques entendues dans la série, et l’autre qui rassemble manifestement des thèmes en rapport avec, ou inspirés de… Peut-être sont-ce les mélodies du jeu vidéo ?
Bien. Maintenant que tout ceci est fait, passons-en au déroulement original de Gungrave. Car si la série ne se démarque pas par un scénario hors normes (quoique, nous y viendrons ensuite), c’est la mise en place de ce scénario et des différents protagonistes qui est intéressante. Je m’explique. Premier épisode : Nous débarquons en plein combat. Un camion est attaqué par une horde de mutant à la peau bleu qui pousse des cris inhumains et semblent assez forts pour constituer une menace sérieuse. Dans le camion, trois personne : Un scientifique dont la description vous rappellera certainement 95% des savants fous de votre enfance, une petite fille et une immense brute musclée et cicatrisée qui est attaché sur un siège spécial pour le soigner, à première vue. Pour vous faire court, la brute sort, tabasse les monstre avec une classe folle et sans trop de peine, puis ils reprennent la route (je suppose que la brute, dont la petite fille évoque le fait qu’il puisse s’agir de Brandon Heat, a remit sur ses roues le camion du scientifique qui était renversé…). La suite de l’épisode nous laisse penser que la Brute s’appelle Beyond the Grave, qu’elle est poursuivit par le Syndicat (les méchants) et qu’elle a un passé torturé. Nous entrapercevons également les bosses de fin… Euh, les gérants de l’organisation criminelle appelé Syndicat, ou Millenion, avec à sa tête Bloody Harry (le tueur de la mère de la petite fille, et qui a aussi un lien avec Beyond the Grave) et quatre de ses subordonnés qui sont à la tête du groupe mafieux. Fin de l’épisode.
Rien de très original, me direz-vous ? Vous avez raison. Un homme seul qui affronte des mutants tout le long, et qui trouve à la fin un boss final un poil plus dur à cuire, c’est digne d’un jeu vidéo. Mais d’où est tiré cette série, déjà ? Voilà, vous avez saisi. Mais heureusement, ça ne se limite pas là, et tout le génie de cette anime apparaît dès le second épisode. Si le scénario initial avait effectivement suivit son cours normalement, nous n’aurions eu qu’une dizaine d’épisodes, rien de plus, et le déroulement aurait été un tant soit peu longuet. Mais là, ils nous livre à partir du second épisode et jusqu’au dix-septième inclus (quinze épisodes, rien que ça) un immense flash-back sur l’ascension de deux gamins d’une vingtaine d’années, Brandon Heat et Harry MacDowel, dans une organisation mafieuse et tentaculaire : Millenion.
Et là, tout est dit. Sans faire de spoilers, je ne développerais pas tout ce qui se passe dans ces quinze épisodes qui constituent le véritable intérêt de Gungrave. Nous sommes témoins d’une amitié solide entre ces deux voyous, des rencontres et des alliances, des épreuves qu’ils surmontent, de leur changement alors que leur condition de petite racaille évolue, etc… Et on s’attache à Brandon Heat. Et on s’attache à Harry MacDowel. On s’attache aussi à Maria, la petite amie de Brandon, à Big Daddy, le patron du syndicat, à Bear Walken, à Sherry, à Bob Poundmax, à Kugashira Bunji, à BalladBird Lee, et à bien d’autres (vous comprendrez en voyant la série)… Et tout se met en place au fur et à mesure, tant et si bien que l’épisode dix-huit est une reprise directe du premier, qui permet au spectateur de comprendre tout ce qui avait été sous-entendu avant qu’on connaisse l’ampleur du contexte.
Les derniers épisodes, malheureusement, ne sont pas à la hauteur. Comme je l’ai dit précédemment, on en vient à un affrontement de Beyond the Grave face à des mutants, ça flingue, ça crie et ça meure de tout les cotés, sans plus d’intérêt que de montrer un gentil pas content et des méchants trop sûr d’eux. Seul les deux derniers épisodes sauvent l’honneur, avec un aspect dramatique très bien développé, que je ne dévoilerais pas pour garder toute l’émotion finale intacte.
Pour résumer : Une très bonne série, inspiré d’un jeux vidéo médiocre, qui sort des sentiers battus par une mise en scène originale et des personnages attachants. Des passages un peu répétitifs sur la fin, mais un dénouement dramatique inattendu. Du très bon !

bonne critique sauf peut être au sujet du Jeux dont est tiré l'anime qui à part une jouabilité certe un peu lourde est un très bon défouloir pourvu que l'ont le trouve en occase ou à petit prix ( bon oki il est fort court aussi )

Sinon je rajouterais juste que c'est pour moi une très bonne série qui remplit son rôle de divertissement entre deux animes aux scenar hypra touffu et-chiadé-de-la-mort-qu'il-te-faut-10-visionnage-pour-comprendre-1 épisode

Note : La fin ma quand même tiré une larme

J'ai effectivement été un peu trop dur avec ce jeu, bien que je ne le connaisse pas vraiment: Je me suis fié à divers article glânés sur le Net, et c'est ce qu'il en est ressorti. Mais je suis d'accord avec toi: Ça doit être un jeu sympa à la fin d'une journée de taff une fois que tu es bien crevé.

Pour ce qui est de la fin, j'avoue, elle m'a également tiré une chtite larmouille, c'était chouette... *aime souffrir*

Effectivement, le jeu ne mérite aps d'etre aussi escendu. Déjà, parce qu'on ne lui demande aps d'être intelligent, mais brutale. Sur ce point, impesccable, ça marche.
Il oscille entre le jolie et le moche, ce qui est assez dérutant, mais au final, on s'en cogne. certaines bastns sont terrible (nottelment une certaine dans une église, qui se fera dans le hall de Millenion dans l'anime, tu devineras ce que c'est, Magnum )?.. bref, on bousille tout sans réfléchir, c'est sympa comme tout.
Pour 10€ en neuf quand on le trouve, on ne va pas cracher dessus.
Et puis, Grave à tellement la classe...

Pour l'abnime, globalement, je suis de ton avios, même si j'ai trouvé les épisodes reprennant le jeu plutôt bon et agréables à suivre. Après tout, on sait depuis le déut que ce n'est pas de l'anime intellectuel, alors on s'attend à ce genre de chose. Et certains passages sont très bien tourné.
(Quoique j'ai eu tendance à préféré la mort de B**** dans le jeu que dans l'anime, d'un point de vue mise en scène)
Et la fin est vraiment sympa (et inatendu, en fin de compte, si l'on repense à la série en elle-même)

Arrivé du premier coffret le 27 Juillet, tain y auront mis le temps ( J'étais encore à Dijon quand j'ai eu la serie donc ça fait quoi, plus de 2 ans ? )

Peu importe, l'important est de faire partager cette merveille.