Shaun Of The Dead
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Shaun Of The Dead
Amateur d’Evil Dead, d’Evil Ed, de House premier du nom, de Ghost Of Mars (ah non, merde, il fait rire celui-ci mais il ne l’a pas fait exprès…), venez tous nous rejoindre pour un nouveau film déliro-comico-horrible qui assassine le concept du héros à la tronçonneuse. Tout tient dans le titre sur l’affiche même du film : Shaun Of The Dead, en référence au film Dawn Of The Dead, qui démontre avec cette simple assimilation de sons ce que sera le film : Un patchwork de références, d’allusions et de parodie de films d’horreur cultes du cinéma, tels que la trilogie de Roméro, Dawn of the Dead, les Fulci, j’en passe et des pires. Sous le titre vient ensuite l’accroche percutante : « Une comédie Romantique avec des zombies » et là, tout est dit. On peut même se passer des trois acteurs principaux sur la photo.
L’histoire n’est effectivement pas celle de l’invasion de la Terre par les Zombies, loin de là. Nous assistons bien à un film où un couple à la dérive (voir déjà complètement dérivé) se trouve en face de deux immense problèmes : les morts reviennent à la vie et, plus important, leur relation en est au mode ‘rupture’. Et donc ce n’est pas l’avancée de la masse de morts-vivants que l’on suit durant plus d’une heure et demie, mais bel et bien celle de ce héros paumé, de son ami incroyablement malpoli et de son ex-copine un peu indécise. Malgré cela, il ne faut pas se morfondre : Le sang, les tripes et les zombies ne sont pas en reste, avec quelques scènes assez gore pour respecter l’étiquette ‘film d’horreur’.
Approchons-nous un instant du héros : Shaun, comme vous pouvez aisément le deviner. La trentaine, un job, n’ayons pas peur des mots, de merde, une petite amie superbe nommée Liz, un colocataire et néanmoins ami qui est grossier et sans gêne. Le tout embringué dans une monotonie quotidienne assez conséquente, ponctuée de clash avec son autre colocataire, avec son beau-père et en fait avec beaucoup de personne. Tout commence dans un bar avec une scène magnifique qui présente d’emblée la plupart des personnages qui gravitent autours de Shaun. Et en quelques minutes, on sait qu’on a à faire à un loser.
Liz, sa petite amie, veut le sortir de sa routine et tente de le faire changer, de le faire évoluer. Elle tente de le bousculer, mais rien n’y parvient : Il reste accroché à ses habitudes, à son pote vulgaire et collant et à son pub habituel où il passe la majeur partie de son temps libre (avec ou sans elle). En désespoir de cause, elle le plaque.
Ed, l’odieux personnage du groupe, n’a rien pour plaire : Gros, sale, mal élevé, profiteur et paresseux, il est tout ce qu’on peut facilement détester. Pourtant, on s’y attache malgré tout, et on finit par se prendre d’amitié avec ce gaffeur conséquent. Et, alors que le film est déjà bien entamé, voilà que débarquent les zombies.
Enfin.
Tout à ses habitudes, le héros ne les remarque même pas. Il part seul, un matin, chercher quelques trucs à boire à l’épicerie du coin, croise des zombies, glisse sur du sang, enjambe le désordre ambiant sans même lever les yeux. Pour tout dire, il évite même de peu l’un deux, un ancien clochard à qui il donnait la monnaie de l’épicerie le matin, en lui envoyant un « Non, désolé, je n’ai pas de monnaie… » Lorsqu’ils prennent enfin conscience de la gravité de la situation, c’est simplement l’idée de son ex-petite-amie en péril qui le fera bouger, et non l’éventuel danger d’être manger vivant chez soi.
L’humour est évidemment présent à 95% dans le film, les situations cocasses s’enchaînent sans lourdeurs et le tout dans la plus grande cohérence, ce qui est le pire. Les détails et les références fusent, et de partout : les noms de boutiques, les musiques utilisées, les scènes parodiées, et énormément d’autres choses encore. Les gags et les phrases utilisés dans la première partie du film AZ (=Avant Zombies) se retrouvent adaptés à d’autres circonstance et trouvent un second souffle bien plus drôle que la situation d’origine, les conneries de protagonistes paniqués est contagieuse et risible, et on se trouve presque à se demander si la chasse aux zombies pourrait être marrante, en fin de compte.
Mais le résultat est enrichi grâce à quelques passages dramatique, où le spectateur se retrouve avec les larmes aux yeux alors que l’instant d’avant il riait aux éclats. Cet état d’esprit, il est plutôt rare d’en trouver une si parfaite alchimie : C’est maintenant fait. Je le comparais au début à House ou Evil Dead, et c’est bien de ça qu’il s’agit : un film culte.
L’histoire n’est effectivement pas celle de l’invasion de la Terre par les Zombies, loin de là. Nous assistons bien à un film où un couple à la dérive (voir déjà complètement dérivé) se trouve en face de deux immense problèmes : les morts reviennent à la vie et, plus important, leur relation en est au mode ‘rupture’. Et donc ce n’est pas l’avancée de la masse de morts-vivants que l’on suit durant plus d’une heure et demie, mais bel et bien celle de ce héros paumé, de son ami incroyablement malpoli et de son ex-copine un peu indécise. Malgré cela, il ne faut pas se morfondre : Le sang, les tripes et les zombies ne sont pas en reste, avec quelques scènes assez gore pour respecter l’étiquette ‘film d’horreur’.
Approchons-nous un instant du héros : Shaun, comme vous pouvez aisément le deviner. La trentaine, un job, n’ayons pas peur des mots, de merde, une petite amie superbe nommée Liz, un colocataire et néanmoins ami qui est grossier et sans gêne. Le tout embringué dans une monotonie quotidienne assez conséquente, ponctuée de clash avec son autre colocataire, avec son beau-père et en fait avec beaucoup de personne. Tout commence dans un bar avec une scène magnifique qui présente d’emblée la plupart des personnages qui gravitent autours de Shaun. Et en quelques minutes, on sait qu’on a à faire à un loser.
Liz, sa petite amie, veut le sortir de sa routine et tente de le faire changer, de le faire évoluer. Elle tente de le bousculer, mais rien n’y parvient : Il reste accroché à ses habitudes, à son pote vulgaire et collant et à son pub habituel où il passe la majeur partie de son temps libre (avec ou sans elle). En désespoir de cause, elle le plaque.
Ed, l’odieux personnage du groupe, n’a rien pour plaire : Gros, sale, mal élevé, profiteur et paresseux, il est tout ce qu’on peut facilement détester. Pourtant, on s’y attache malgré tout, et on finit par se prendre d’amitié avec ce gaffeur conséquent. Et, alors que le film est déjà bien entamé, voilà que débarquent les zombies.
Enfin.
Tout à ses habitudes, le héros ne les remarque même pas. Il part seul, un matin, chercher quelques trucs à boire à l’épicerie du coin, croise des zombies, glisse sur du sang, enjambe le désordre ambiant sans même lever les yeux. Pour tout dire, il évite même de peu l’un deux, un ancien clochard à qui il donnait la monnaie de l’épicerie le matin, en lui envoyant un « Non, désolé, je n’ai pas de monnaie… » Lorsqu’ils prennent enfin conscience de la gravité de la situation, c’est simplement l’idée de son ex-petite-amie en péril qui le fera bouger, et non l’éventuel danger d’être manger vivant chez soi.
L’humour est évidemment présent à 95% dans le film, les situations cocasses s’enchaînent sans lourdeurs et le tout dans la plus grande cohérence, ce qui est le pire. Les détails et les références fusent, et de partout : les noms de boutiques, les musiques utilisées, les scènes parodiées, et énormément d’autres choses encore. Les gags et les phrases utilisés dans la première partie du film AZ (=Avant Zombies) se retrouvent adaptés à d’autres circonstance et trouvent un second souffle bien plus drôle que la situation d’origine, les conneries de protagonistes paniqués est contagieuse et risible, et on se trouve presque à se demander si la chasse aux zombies pourrait être marrante, en fin de compte.
Mais le résultat est enrichi grâce à quelques passages dramatique, où le spectateur se retrouve avec les larmes aux yeux alors que l’instant d’avant il riait aux éclats. Cet état d’esprit, il est plutôt rare d’en trouver une si parfaite alchimie : C’est maintenant fait. Je le comparais au début à House ou Evil Dead, et c’est bien de ça qu’il s’agit : un film culte.
Mr.Magnum- Enorme floodeur
- Nombre de messages : 2475
Age : 41
Localisation : Dans les limbes torturées d'un esprit dérangé.
Date d'inscription : 18/01/2005
Re: Shaun Of The Dead
Le titre de ce putain de film me rebute au plus haut point.
Et les images que j'en ai vu ne me donne NULLEMENT envie de le voir.
Mais si vous dites que c'est bien, tant mieux.
Et les images que j'en ai vu ne me donne NULLEMENT envie de le voir.
Mais si vous dites que c'est bien, tant mieux.
Re: Shaun Of The Dead
C'est même très bien perso je dirais juste peut être qu'il y a des longueurs a certains moments mais sinon c'est clairement un des meilleurs filmes de zombies recement sortis (rah la scene de l'apparition des zombies est culte )
sinon l'epilogue est aussi assez original dans le genre ^^
sinon l'epilogue est aussi assez original dans le genre ^^
Re: Shaun Of The Dead
Oui, l'épilogue...
...ou comment utiliser les zombies à bon escient.
Effectivement, quelques longueurs, c'est vrai. Notamment dans le Winchester où on sent que les acteurs se prennent un peu trop le chou pour que ça reste aussi drôle qu'au départ. Mais le final relève le tout, heureusement.
Voyez-le!
...ou comment utiliser les zombies à bon escient.
Effectivement, quelques longueurs, c'est vrai. Notamment dans le Winchester où on sent que les acteurs se prennent un peu trop le chou pour que ça reste aussi drôle qu'au départ. Mais le final relève le tout, heureusement.
Voyez-le!
Mr.Magnum- Enorme floodeur
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Localisation : Dans les limbes torturées d'un esprit dérangé.
Date d'inscription : 18/01/2005
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