La narmée n'à K-ro
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Virée Fatale Remasterised

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Message par Hysteric Fairy Dim 14 Mai - 14:07

Eh bien puisque tout le monde s'y met, je poste aussi, histoire d'avoir des critiques constructives pour mieux continuer la réécriture ! Voili voilou ^o^

Je t’avais tant aimée.
Je t’avais tant aimée que j’en aurais détruit un monde pour te sauver. J’aurais tout donné, j’aurais tout sacrifié pour ton seul sourire.
Je t’avais tant aimée. Seule au milieu du carnage tu aurais pu me sauver, alors que je n’ai rien pu faire. Seule au fin fond d’une angoisse sombre qui retenait mes pires terreurs, celles qui m’emprisonnaient dans un monde rempli d’une haine ineffable, tu m’avais tendu la main, lumière parmi les décombres.
Je t’avais tant aimée. Je t’ai perdue à jamais. Le monde est en guerre, mais qu’y pouvons nous ? Mon amour, ce monde si détestable, ce monde où j’entend les hurlements de souffrance au milieu des cris de haine vaut-il la peine qu’on y vive ?
Je t’avais tant aimée. Ma lumière, dis le moi, reste-t-il encore un espoir ? Toi qui as tant cru en un monde meilleur, avait-il le droit de t’enlever cette mince désillusion ? Me reviendras tu ?
Je t’aime tant.
Je t’aime tant que je hais ce monde abject empli d’une immondice sans nom. En quel nom, pour quel dieu peut-on se permettre des atrocités ? Es tu née pour y vivre ? Si tel est le cas, ce monde n’avait aucun droit de te tuer. De te tuer pour eux. Etait-il digne de prétendre à te voir exister ?
Je t’aime tant, en suis-je digne ? Si je suis né ici, je me refuse à sa logique dénuée de sens. Je veux te voir vivre. Je veux un monde de paix, de vie, de croyance et d’espoir. Etait-il condamnable d’avoir la foi ? Battez vous tant que vous voudrez, mais laissez moi aimer tout mon saoul. Ne me refusez pas le bonheur simple du sentiment de l’union et de l’harmonie.
Je t’aimerai tant que pour toi, les gens ne se battront plus jamais pour des raisons futiles.
Je t’aimerai tant que pour toi, plus jamais une vérité ne sera terrible, ni cruelle.
Je t’aimerai tant que pour toi, je donnerai tout ce qu’il me reste à donner de moi.

Ce monde existe. Et s’il n’existe pas, si la vérité est tant dure à admettre, si elle est toujours présente devant mes yeux, alors je la vaincrai, aussi froide, impassible et impartiale que la mort dans cette lame maudite aurait pu le paraître, je la détruirai.
Je t’aimerai tant, que… pour toi, la vie sera. Ma flamme éternelle.
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Message par Hysteric Fairy Dim 14 Mai - 14:07

Chapitre 1 : IterFacio, Ce monde avait encore du chemin à parcourir.

A vrai dire, où pourrais je commencer ma véritable histoire ? Peut-on considérer qu’on vit lorsque tout n’est qu’émerveillement au fond des yeux ? Je n’y crois pas. La vie n’existe que dès lors du moment où l’on prend enfin conscience que la véritable nature du monde dans lequel on vit n’est qu’une illusion et un puits de bêtises sans fond, ni fondement. L’enfant qui se berçait de doux mensonges, le nourrisson auquel on montre une image trompeuse d’un monde lumineux, glorieux de sa paix des races éphémère, disparaissent alors pour laisser place à celui qui doute. Et celui qui doute d’une harmonie des races se trompe rarement.

Tout a commencé pour moi, mais j’étais encore jeune. Trop peut être. Je ne pourrais en juger de moi même. J’avais cinquante ans. Au vu des longévités millénaires des plus honorables d’entre nous, elfes, j’imagine que j’étais incroyablement jeune. J’avais grandi pendant ma tendre enfance dans un cocon familial douillet, chaleureux et protecteur, plus que je n’aurais pu le croire, sans doute la raison pour laquelle je me voilais la face aussi longtemps à propos d’une religion purement théorique et qui n’a jamais été rien d’autre qu’un conte enfermé dans un épais volume recouvert de poussière qui trônait dans les appartements de mes parents, et qui ne sera sans doute jamais rien d’autre. Une bien belle fiction vraiment, d’après laquelle notre monde se nommerait IterFacio, le pays de l’harmonie. Notamment de celle entre les trois races principales, Hommes, Elfes, Anges qui représentaient les plus puissants êtres de la hiérarchie. Par chance, l’harmonie se maintenait grâce à l’existence d’un continent unique, noyé au milieu de l’infini imperturbable et doux berceau du rêve, ou plutôt de l’hypocrisie. Cette masse de terre infime et ridicule dominait ainsi un monde dont elle se croyait possesseur par don naturel d’un certain dieu, qu’on disait aussi être le Roi des Anges. Quoiqu’il en fût, le Sanctuaire des Anges était et resterait à tout jamais interdite d’accès aux Elfes et aux Humains, sous prétexte qu’ils ne survivraient pas à une intrusion dans un lieu rempli d’une aura aussi puissante que celle des Anges réunis. Evidemment cette fable suffisait à éloigner les Hommes, craintifs, mortels, et vivant dans des croyances illusoires, afin de mieux se rassurer sur leurs misérables conditions. Evidemment, certains Elfes pouvaient accéder au Sanctuaire, notamment ceux liant des relations quelconques avec les Grands de ce monde. Parmi eux, Père. Divin, très cher Père, chef de famille honorable, dévoué à la puissance écrasante de ceux qui asservissaient les autres races avec pour seule excuse leurs pouvoirs incommensurables et leur longévité exceptionnelle, très cher Père, jouant l’Elfe de Haut Rang, absent en permanence du foyer, tant et si bien que j’en oubliais son visage et l’écartait totalement de mes souvenirs d’enfance. Tant et si bien qu’il pouvait se permettre de houspiller Mère lors de ses très courts séjours chez nous, fut-ce juste ou non, je n’en ai jamais eu aucune idée. Je ne garde de souvenirs qu’un Père privilégié par un Peuple qui prônait l’harmonie, mais qui ne s’empêchait guère de se comporter indignement envers des Humains qui les adoraient comme des Dieux, qui les vénéraient de cultes injustifiés pourtant ; un Père qui n’hésitait pas à réprimander son épouse lorsqu’elle se montrait trop tendre avec leur unique fils, dans le but de m’éduquer selon la Voie dans laquelle les enfants Anges étaient éduqués. Que dis-je, « formés » eût été plus approprié qu’ « éduqués ». L’arrogance et le mépris que ce peuple prétendument supérieur avait acquis en moins d’un demi millénaire en avilissant les Humains qui leur rendaient grâce aurait été proprement aberrante si j’avais pu m’en rendre compte à l’âge que j’avais. Je n’en pris conscience que plus tard, trop tard. Les Anges s’étaient donc finalement enfermés dans leur prison dorée de cité n’acceptant que leurs petits privilégiés qui voyaient là la meilleure occasion de profiter de cette liaison pour s’élever dans leur propre hiérarchie raciale, moyen bas et presque méprisable. Les années passèrent vite, son visage me paraissait encore toujours lointain. Trop lointain. Ses absences prolongées forgèrent lentement une mélancolie inévitable dans les yeux vitreux de Mère, lasse d’avoir tant pleuré pour supplier pour son retour, d’avoir tant souhaité une vie de famille unie, au détriment d’un travail bien obscur dont il ne nous avait jamais entretenus, et dont apparemment il ne semblait pas vouloir parler dans tous les cas. Les disputes violentes succédèrent aux larmes, puis les sanglots reprenaient, sans que je n’eus pu jamais rien faire qui pût aider ma chère Mère qui m’avait donné tout l’amour que Père m’avait refusé. Lorsque j’atteignis les environs de trois cents ans, Père nous fit l’honneur de revenir plus fréquemment, et même de me parler, à moi, le petit elfe qu’il avait souvent traité d’enfant gâté et de garnement intenable gâché par une éducation laxiste. Les crises de désespoir de Mère finissaient toujours par s’atténuer dès que Père lui demandait de la patience, un peu de confiance et, ô doux mot magique, lui disait qu’il l’aimait de tout son cœur. Pouvait-on aimer en disparaissant plus de la moitié du temps ?

Et un jour il revint en nous annonçant la nouvelle comme l’événement du millénaire. Du moins de sa carrière. Et un jour, je le vis rentrer le sourire aux lèvres, des yeux brillants d’une lueur de fierté lorsqu’en me regardant, il murmura que je gagnerai l’honneur de notre famille elfique. Quel honneur ? Quelle fierté ? Lui qui n’avait jamais cessé de se montrer froid et distant envers moi me serra dans ses bras, et n’hésita pas à m’offrir un ensemble complètement neuf dont il disait que cela siérait à l’héritier d’une famille de notre rang. L’héritier ? Depuis quand ? Pourquoi ? J’avoue ne pas avoir compris et ne pas en avoir tenu compte jusqu’à presque un demi millénaire plus tard. Je ne compris pas tout de suite, certes. Mais je me tus. Même si en mon for intérieur je ne cessais de me demander en quoi cet homme qui m’était complètement inconnu pouvait se permettre de me dicter ma conduite, ma manière de me vêtir, ou mon propre statut dans la famille. Mais je me tus.
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Message par Hysteric Fairy Dim 14 Mai - 14:08

Le jour dit, je vis pour la première fois mon père exprimer une émotion autre que l’orgueil, la colère ou l’hypocrisie. Et pour cause, l’excitation à laquelle il était proie le faisait littéralement sautiller à travers notre demeure, lorsque la voix irréelle d’une des domestiques de la maison retentit à travers les salles pour annoncer l’arrivée d’un Ange de haut rang et de sa famille. L’aura glaciale qui se répandit dans la maison se fit ressentir jusqu’au creux de mes propres os. Cette ombre de puissance ne démentit pas les affabulations que l’on m’avait fait ingurgiter jusqu’à cet âge : Je n’en crus que plus les contes que ma mère m’avait racontés lorsque j’étais plus jeune, les Anges étaient réellement d’une puissance méconnue et quasi sans limite. Quel honneur pour Père de recevoir un tel hôte ! Désormais il ferait sensation parmi notre société elfique, dès le moment où il pourrait se vanter avec une fierté, que dis-je, avec un orgueil dont lui seul était capable, qu’un membre de l’ « Elite » des Anges lui avait fait l’honneur de venir chez lui. Voilà qui ne manquerait guère de le faire grimper encore dans notre société ridicule. J’ignorais encore tout de ces considérations-là à l’âge de trois-cents ans, mais je me surpris à me réjouir de la joie de Père, et de l’honneur dont nous jouirions sans doute dans un futur proche. Alors que je le considérais d’un œil étonné, saluer en bafouillant l’épouse de l’Ange, mon regard se porta sur la petite fille du couple. Bien que ses parents ne me parurent que peu impressionnants, malgré leur aura glacée, écrasante, emplissant notre demeure, malgré la lumière qu’ils dégageaient, malgré la lueur altière qui brillait au fond de leur regard hautain, inspirant respect et humilité à quiconque pouvait les voir sans incliner la tête, sans ciller. Impossible de ne pas se courber devant tant d’importance. Un enfant tel que moi aurait-il pu le comprendre ? Aurait-il du le comprendre ? J’en pris conscience lorsque mon père me donna une légère tape au niveau de la nuque, et baissai brusquement les yeux devant le couple. Je me souviens d’avoir été mort d’une impatience enfantine de demander comment leurs ailes habituellement larges lorsque déployées elles leur permettaient l’envol majestueux d’un oiseau migrateur en route vers les contrées chaleureuses, pouvaient se trouver aussi petites à l’instant où ils nous faisaient l’immense honneur de venir nous regarder avec la condescendance de l’Humain qui regarde le chien, son plus fidèle serviteur, car il ne peut guère voir de meilleur compatriote à son niveau chez les Elfes ou chez les Anges. En effet, ces fameuses ailes objets de convoitise pour certains, d’encombrement inutile pour d’autres, puisque les Elfes pouvaient eux-mêmes, avec un peu de volonté et de courts apprentissages auprès de Maîtres appropriés, apprendre à maîtriser leur propre masse corporelle pour s’envoler dans les airs, ces ailes donc, je pus le constater de mes propres yeux, se trouvaient repliées dans leur dos, d’une taille qu’on aurait pu qualifier de minime. Blanches chez l’épouse, noires chez notre divin hôte. Cependant quelque chose retint mon attention au delà de ces deux honorables personnes. J’en vins à détailler la petite fille après l’avoir longuement considérée. Elle. Bientôt, il n’eût et il n’y aurait plus qu’elle. Elle.

Je m’ennuyais. Je le sais. Les hors d’œuvre s’éternisaient en discussions et gestes théâtraux de Père. Je fixai l’invité qui écoutait d’une oreille distraite Père s’épuiser en paroles qu’il s’efforçait de rendre marquantes, frappantes par un ton qui le rendait ridicule. L’Ange le remarqua bientôt et me répondit silencieusement d’un regard glacé par des pupilles noires, une attitude cinglante d’une intimation au respect, le défi d’un serpent au rongeur qui n’a aucune chance d’en réchapper et finira goulûment englouti. Le duel tacite qui s’imposa entre nos deux regards remplis d’une froideur sans égale dura quelques secondes, puis des minutes entières, sans que je ne pus les transformer en éternité comme j’en avais l’habitude, sans qu’aucun de nous deux ne céda à la pression soutenue de l’autre. Je n’étais pas vraiment prêt à en faire les frais, mais me refusais à une défaite de cette manière. Vraiment, les enfants ne comprenaient rien au sens du mot respect. J’en vins même à imaginer une guerre au fin fond de mon esprit d’ignorant naïf de la vie. L’Ange éclata finalement de rire et me tapota la tête comme on félicite un animal qui vient de faire un tour admirable. J’enrageais.
« -Un grand ça sera, je te le promets, Erik. »
Erik, c’était Père. Kaya, c’était Mère. Et moi, si mes souvenirs sont exacts, je m’appelais Nérento. Nérento Oreichi. Ma mémoire n’est pas trouble, seulement la force me manque pour remuer les noms de ma tendre enfance.
« -Je suis heureux de voir toute la dignité que tu peux avoir mon bonhomme, continua l’Ange souriant sans cesser de me tapoter le crâne. Cependant, même si cet avant goût de ce que tu as dans le ventre n’est pas sans me déplaire, il va falloir apprendre à respecter un peu tes supérieurs hiérarchiques pour l’avenir, si tu veux te faire une place. »
Une rapide analyse de la suite de la conversation m’apprit que l’Ange qui me prenait pour son animal domestique se nommait Dray, et sa muette épouse Leona. Muette sans doute plus par dédain que par manque de conversation, j’imaginais. D’ailleurs, ses yeux constamment levés au ciel en témoignaient sans équivoque. Il me brûlait de demander à la jeune fille son nom, et je me mis à l’observer indécemment. Tant j’avais le teint hâlé des Régions du Sud du continent, les cheveux jais des Elfes d’un certain rang, tant elle possédait la peau ivoire polaire, immaculée presque irréelle, malgré les traits de ses parents, contrastant avec force au niveau de son visage sur lequel retombaient de longues mèches de cheveux noir ébène, un noir profond comme l’univers, presque aussi insondable que ses yeux verts brillants d’une lueur dorée inquiétante. Ses longs cheveux noirs descendaient jusqu’à ses hanches, noués en deux tresses parfaitement symétriques. L’œuvre d’un domestique certainement. J’en vins bientôt à fixer son visage lorsque je croisais un regard arrogant dirigé vers moi, lorsque je levai les yeux vers les siens. Sa voix n’eut rien d’enfantin, lorsqu’elle me lança avec le plus grand des mépris :
« -Cesse de me fixer comme une bête curieuse, et ne me compare pas à toi. »
Je fus certain qu’elle n’avait pas l’âge qu’elle tentait de se donner de sa voix de femme, au vu de sa robe bleue ridicule parsemée de nœuds décoratifs d’un mauvais goût plus qu’universel. Mais ses mots semèrent en moi un frisson d’effroi, qui fit trembler jusqu’à mes vertèbres de jeune elfe.
« -Tu voudrais peut être ma photo, pour t’en faire une idole ? poursuivit-elle dans un sourire mauvais alors que je me taisais. »
Mon indignation de gamin se répandit en imprécations inintelligibles, et je fus immédiatement interrompu par Dray.
« -Harmonya ! la gronda-t-il gentiment. Arrête de t’en prendre à ton petit camarade ! »
Ainsi j’appris son nom, qui me parût dissonant dès que son père le prononça, et me déclarai intérieurement qu’il serait jugé le plus insupportable des noms qu’une femme puisse porter. D’ailleurs, quel elfe aurait été donner le nom d’ « Harmonya » à ses enfants ? De ses grands airs, de ses yeux sans cesse tournés vers le ciel dans une impression de lassitude profonde qu’elle tenait sans doute de sa mère, elle m’avait donné l’impression de porter le mépris entier d’une société qui m’était inconnue mais vénérable jusqu’à là, mais qui s’ancra dès lors comme une domination injustifiée en mon cœur. Cependant, d’après les bons enseignements de Mère, je décidai en mon for intérieur que tous les Anges ne pouvaient pas être relégués au même niveau qu’une seule, notamment celle-ci. J’en vins alors à déduire de cette entrevue une chose : Cette enfant ange devait sans doute être la pire Ange de leur cité interdite. Nulle autre ne pourrait devenir une créature aussi détestable, et nulle autre ne pourrait prétendre à ce titre qu’elle.

Le repas qui suivit me parut bien amer et fade, et je ne prêtais plus attention à la conversation entre les mâles à table, tandis que la petite fille ne se priva pas de me lancer de temps à autre quelque pique acérée sur nos manières d’Elfes, nos coutumes d’Elfes, nos repas d’Elfes, nos statuts d’Elfes. Dès sa seconde intervention à table alors qu’elle parlait à Mère, je ne l’écoutai plus, et évitai délibérément son regard. Ce qu’elle ne manqua pas de remarquer et de montrer à cette pitoyable constatation une satisfaction de fillette qui fait peur à une colonie de fourmis. Un rapport inégal dans lequel on se sentirait vainqueur n’est qu’une piètre consolation. J’en conclus que les Anges naissaient avec ou sans sagesse, et qu’elle faisait sans doute partie des rares cas qui naissaient dépourvus de la sagesse propre aux anges. A défaut de la posséder et ses parents désespérés par son manque de loquacité, finirent donc par lui apprendre la prétention et la vanité qui seuls pouvaient la sauver de la honte qui les couvriraient lorsqu’on découvrirait leur fille amputée d’une partie de son esprit. Voilà comment se forma l’image d’Harmonya au fond de mon imagination puérile. Je soupirai de soulagement dès le départ de la famille Angélique, en me rassurant sur le fait que je ne reverrais plus jamais cette enfant détestable, qui assurément n’évoluerait en aucun cas vers l’idéal des Anges que la majorité de la population humaine et elfe s’était faite d’eux. Ce n’était pas bien dommage, rien dans son attitude n’aurait pu l’y aider, ni en faire une créature séduisante, ou du moins admirable.
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Message par squallgofsc Mer 12 Juil - 0:13

aprés lecture, je n'ais qu'un seul commentaire a faire: pouvons-nous avoir la suite plize?^^
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