Cam'lautheu

Me fait penser que je peus deja vous dire le titre du prochain épisode :

Episode 2 : the War ou explication musclé de la lois de la jungle avec deux bourrins level 99

Finit à 75%

Bon, c'est déjà pas SR... Parce que level 99, pour elle, c'est bien trop peu. Manque un ou deux neuf.

(Bon, finit ça avant demain midi, que j'ai le temps de passer lire ça avantd e rentrer sur Nantes ! )

Episode 2 the War ou explication musclée de la loi de la jungle avec deux bourrins level 99


Alors que le château était en émoi suite au royal édit (qui avait dû être confirmé par dame la Reine avec un silence glacial et un simple regard), le Roi lui, sans s'inquiéter le moins du monde, était tranquillement rentré au château comme si de rien n'était, monté sur son royal poney (Pingu). Puis avait prit un bain, un repas copieux et était allé nourrir ses canards domestiques pendant que la totalité des nobles du royaume au bord de l'hystérie se rongeaient les sangs en attendant de savoir le pourquoi de cette convocation.

Enfin, 2H plus tard, le monarque finit par faire son entrée dans la salle du trône où l'avait précédé dame Sa Majesté la reine qui, assise avec désinvolture dans le siège royal, se polissait les ongles d'une manière peu convenable à son souverain statut (mais la sensualité de son geste rendait coi les plus bravaches, elle continuait donc son activité avec tout le sérieux du monde). Ce n'est que lorsque son mari arriva à sa hauteur que, sans quitter des yeux sa magnifique main, elle daigna lui adresser la parole :

- Tout le monde vous attendait mon époux. Votre quête a t’elle été couronnée de succès ?
- Oui mon aimée, je vous remercie d'avoir fait patienter la cour, mon voyage fut long et éreintant....
- Mais mon seigneur époux, le coupa la gracieuse reine, la forêt où vous deviez vous rendre n'est qu'à une heure d'ici.
- Ah bon mon aimée ? Curieux ça m'avait semblé plus long ... bon, commençons.

Il se racla la gorge et fit signe à l'assemblée de se taire, ce qui eut moins d'effet que le regard autoritaire de la reine quand son roi ce mit à agiter la main pour avoir un peu de calme et qui cloua le bec de toute les personnes présentes.

- Mes amis, mes loyaux sujets. Suite à ma vision d'hier, je suis allé au plus profond de la forêt. Là alors que vaillamment je passais les épreuves que mon noble périple mit devant moi ... un miracle eut lieux ! - le roi prit quelques instants comme pour réfléchir, ou pour trouver la suite de son discours - Une fée envoyée par les dieux en personne vint à mon encontre ! Là, après m'être repu de sa voix cristalline et de promesses sur la pérennité de mon royaume pour les prochaines 5000 générations, elle me donna les saintes directives.
Euh ... oui en effet, je devais élever mes meilleurs chevaliers au statut de guerriers sacrés de Bretagnie pour une sainte croisade, pour purifier le monde et récupérer ce qu'il y a des éons les puissances créatrices du monde !

Un long silence suivit cette dernière phrase, les nobles présents en profitèrent pour essayer de décoder le message (et le bon roi d'y trouver, semble-t-il, une suite.)

- Je veux bien sûr parler du Saint Râle d'effort créateur que fit Chibromane le dieu de la vie, quand il fertilisa Naomie la déesse de la terre au commencement de la vie sur terre. La fée m'a dit que ce grand artefact garant du pouvoir suprême se trouvait quelque part ! Oui quelque part sur le royaume ! Il est donc de notre devoir de le trouver ! Pour la gloire de la Bretagnie !

Et devant l'ovation un peu chaotique de l'assistance encore ahurie, Artifur se laissa tomber sur son trône dans un soupir de fatigue un peu exagéré quand même.

- Pfffu, soupira-t-il. Je me suis surpassé je trouve, ma mie.
- Oui mon roi, j'espère que vous n'avez tout de même pas un peu embelli les choses ? Lui demanda tout bas la reine (toujours occupée à sa manucure.)
- N....Non mon ange.... euh bon à la limite peut être un petit peu... cette fée n'était pas vraiment belle ... et puis son présent s'est borné à une vieille épée que j'ai jeté dans les douves une fois rentré. Par contre j'ai rencontré dans les bois un charmant jeune homme qui fera ce travail fastidieux pour moi, il faut que je le présente d'ailleurs.

- Mes sujets loyaux ! Cria le roi en se relevant. Dans le but de mener cette glorieuse croisade, les dieux m'ont sommé d'employer un champion ! Ce champion est un de nos plus grands chevaliers, et saura s'acquitter de cette noble tâche ! Seigneur ''Danlac'', veuillez vous avancer aux yeux de tous !

Le seigneur IL ''Danlelac'' De Mortneant s'approcha alors : tous se turent devant ce parangon de la chevalerie, celle du genre déviante et immorale. Bon, il en imposait dans sa belle armure noire ornée de symboles chaotiques et de son bel emblème sur la poitrine représentant deux succubes en pleins coïte. De même son regard froid et méprisant avait pour effet d'imposer le respect. Mais hélas, tout cela semblait davantage fait pour un sombre seigneur du mal, commandeur de quelques légions ardentes sorties de l'enfer que pour un paladin devant protéger la veuve et l'orphelin même contaminé par la peste bubonique. Enfin son patronyme '' Mortneant'' et sa réputation de fouine manipulatrice traître et vicieuse ne faisait rien pour arranger les choses. C'était donc à la consternation générale que celui-ci venait de se faire élever par le roi à un tel honneur.

- Dès aujourd'hui, vous serez le capitaine de mes chevaliers du Saint Râle et le porteur de la lumière dans notre pays, dit le roi comme s'il ne voyait pas le regard glacial du nouvel arrivant qui semblait le jauger telle une marchandise sur un étalage. Avec vous dans nos rangs, je suis persuadé que l'avenir du royaume et celui de notre sainte quête du Râle sera plus que bénéfique.

Et devant le sourire puant l'hypocrisie du seigneur IL, l’assemblée ne put que difficilement s’empêcher d’éclater de rire devant la bêtise affligeante de leur monarque qui semblait réellement croire ce qu’il venait de dire.

Tout en continuant de sourire, le nouveau capitaine des chevaliers s'inclina puis toujours la tête penchée, il parla d'un ton d'une curieuse douceur presque hypnotique.

- Mon épée est votre mon souverain, je jure de me montrer digne de cet honneur qui m'échoit.

Puis en se relevant, son regard croisa celui de la reine qui s'était mise à le fixer d'un regard calculateur.

Cela ne dura même pas le temps d'un battement de cil...

Les deux regards furent rivés quelques petits instants, se jaugeant, se mesurant, s'examinant chacun froidement, avec attention. Puis le charme fut rompu quand les convives se forcèrent enfin à applaudir la nouvelle sensée être bonne. Les deux belligérants de ce bref duel silencieux se détachèrent chacun avec le sentiment qu'à moins de laisser libre court à quelques passions brûlantes et animales dans un lit, ils allaient devoir s'entretuer d'une manière aussi peu subtile qu'inhumaine, et avec le maximum de dommages collatéraux pour décider qui s'arrogerait la place de prédateur dominant en ces lieux.

Tout cela passa à 15km au-dessus de la tête du souverain Artifur, qui de son côté, avait fait nommer d'autres chevaliers pour seconder le grand seigneur ''Danlelac". Il promut ainsi le sir de Haulapin, Aranvale le Preux, parangon de vertu ( Note du narrateur : *s'étouffe de rire*) et de noblesse, la très glorieuse femme chevalier Karohort ''dame-de-kèfhka'' (un mot étranger pour dire chocolat), le vaillant bien qu'un peu imbibé Caravrogne Du Crabe et le glorieux sire De Night, spadassin de très haute volée promu chevalier.

- Et d'ailleurs, dit le roi quand les présentations et les libations furent finies, une occasion se profile pour tester notre foie en notre divine mission ! Selon certains rapports, les forces du royaume d'Eltany se rapprochent, annonça gaiement le monarque aveugle à la stupéfaction générale. Il va donc falloir soit opter pour la voie de la diplomatie, qui est la voie du bon sens, ou la guerre ! J'en ai peur...
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Aussi silencieuse que pouvait l'être une armée en marche, la colonne d'hommes marchait en silence. A sa tête, Sa Majesté Artifur, entouré de ses chevaliers, parlait du plan de bataille.

- De toute façon, ce sont des barbares, je vois même pas pourquoi on a prit la peine de vouloir parlementer ...
- Parce que, mon bon IL, bien que l'Eltany soit notre ennemie depuis des siècles, il faut respecter certaines convenances, comme leur demander si leur invasion est cette fois réellement justifiée. Quoique j'avoue toujours ne pas comprendre pourquoi ils se sont sentis obligés de nous renvoyer le bras de notre émissaire avec un seul doigt à la main ... je n'ai d'ailleurs pas vu la missive que vous lui aviez fait porter, seigneur Aranvale. Vos mots n'ont pas été trop vindicatifs ? Dit le roi en s'adressant à un autre de ses chevaliers.
- Non Majesté, j'ai été aussi poli que possible et ensuite je l'ai donné à messire IL pour qu'il la donne à l'émissaire.

Tout en disant cela, le seigneur Aranvale lança un regard de travers au seigneur IL qui pour sa part, semblait porter le plus vif intérêt aux arbres qui balisaient le chemin tout en sifflotant.

- Il est de toute façon trop tard pour se lamenter là dessus. Espérons que le sang que nous verserons servira à quelque chose, et que notre ennemi se rendra vote devant notre supériorité militaire.
- Cela serait dommage Majesté, après tout, nous ne faisons qu'obéir aux dieux qui nous ordonnent ainsi de purger le monde des infidèles et autres sous créatures, dit IL soudain tiré de sa rêverie.
- Voyons messire ! S'exclama Sa Majesté. Nous n'avons pas à les juger pour leurs croyances ou leurs idées, même si elles sont belliqueuses. Nous sommes après tout, tous des hommes de la même valeur et égaux devant les dieux !
- Pardonnez mon emportement, votre grandeur, Sa Majesté parle avec la voix de la sagesse comme toujours ...
- Cela doit être la nervosité due à la bataille mon ami. Ca ira pour cette fois, le rassura le roi avant d'envoyer des éclaireurs au devant de l'armée.

Le seigneur IL fit imperceptiblement ralentir son cheval en se mordillant la lèvre. Etrangement, un observateur assez proche aurait pu croire que celui ci tentait de réprimer un fou rire.
Une heure plus tard, la vaillante armée du roi Artifur fut en vue d'une large plaine, à l'autre bout au loin on pouvait voir l'imposante armée d'Eltany qui commençait à se mettre en ordre de bataille.
Se retournant pour contempler ses forces alignées devant lui, le monarque prit ensuite une lente inspiration et se mit à crier à l'adresse de ses hommes :

- Mes frères, je vois dans vos yeux la même peur qui pourrait m'étreindre le ... euh oui seigneur Aranvale ?
- L'armée Eltaniene semble avancer mon Seigneur, vous devriez peut être vous mettre plus à couvert pendant que nous ordonnons le début de l'attaque ?
- Ah.... oui en effet...euh et bien...bonne chance mes fidèles soldats. Oh et seigneur Aranvale je vous offre l'honneur de diriger l'attaque.

Sur ces mots, Sa Majesté agita vivement les rennes de son destrier et partit se planquer à l'arrière, laissant à sa vaillante armée le soin d'avancer sur les positions ennemies.

- Pffff, soupira le chevalier nouvellement promu commandant. Bon et bien je suppose que nous allons devoir... Seigneur IL, où allez-vous donc ?
- Charger ces enfoirés pourquoi ?
- Nous devrions avant décider d'une stratégie et surtout d'un ...
- Soldats ! Aujourd'hui nous allons nous couvrir de gloire ! Charrrrrrgezzzzzzz !!!!!
- Eh merde....

Le seigneur Aranvale n'eut alors plus qu'à courir pour rattraper le seigneur ''Danlac'' De Mortneant qui déjà chargeait droit sur les lignes adverses en hurlant diverses malédictions dans des termes colorés.


Et, plus loin, alors que la bataille débutait....


- Le seigneur IL est d'une bravoure qui frise la folie, constata dans un reniflement Karohort première des femmes chevalier du royaume.
- En tout cas, ça les a surpris en face ... remarquez il semble pas mal de se débrouiller ..., ajouta le seigneur Caravrogne.
- Originale, cette façon de faire sortir des geysers de flammes du sol ... je ne savais pas que les paladins savaient faire ça, fit remarquer le roi après quelques instants de silence.
- Euh, je crois qu'ils ne sont pas sensés connaître ce genre de techniques mon roi ... dit Squalloumane qui avait du mal à masquer son effarement.
- Ah... au moins c'est efficace ... diantre, le seigneur Aranvale se débrouille bien lui aussi regardez, il est en train de massacrer ce régiment de lanciers à lui tout seul ... par contre nos fantassins sont à la traîne ... regardez, on a l'impression qu'ils n'osent pas approcher de la mêlée où le seigneur Mortneant et sir Aranvale se trouvent ...
- C'est le cas je crois, Majesté, hasarda Sir Caravrogne en reprenant une gorgée de sa gourde de vin. Nom d'un crabe ! s'exclama-t-il. Mais comment ils peuvent faire ça à deux contre, a vu de nez, 200 guerriers ?! Ils les ont massacrés ! Majesté, il y a quelque diablerie là dessous ! - Un hurlement lui fit tourner la tête vers le champ de bataille - Et ça ! Que le seigneur Aran puisse couper en deux un chevalier en armure et sa monture passe encore, mais que le seigneur De Mortneant se mettent à faire s'ouvrir le sol en donnant un coup avec son épée est quand même plus que louche !
- J...je ne sais pas mon bon Caravrogne, peut être un séisme que nous n'avons pas sentis ... tiens voila qui est curieux mon bon Squalloumane, est-ce vous qui avez provoqué cet enchantement qui vient de faire exploser ces archers ?
- Euh non Majesté, je....je crains ne pas maîtriser la magie d'attaque ... surtout ce sortilège qui ressemblait étrangement à "l'explosion de chair et d'âme de Xhatoth'', un des plus affreux sort de magie noire que le monde ait connu ...
- Un mage ennemi a dut mal viser sans doute, dit le monarque après quelques instants à regarder au loin messire Aran décapiter négligemment un chevalier d'un revers d'épée avant d'éviter une flèche d'un mouvement de la tête. Oh encore une explosion ! Ooh la belle bleue ! Ouche celle là n'est pas passée loin dommage...
- ''La putréfaction de Nurglitch'' ... murmura le mage aux yeux exorbités.- Aucun humain n'est sensé savoir faire ça ... son regard tomba sur le seigneur de Mortneant entrain de rire à gorge déployé tandis qu'un autre chevalier ennemi prenait feu - Majesté, puis-je me permettre de vous demandez si le seigneur Mortneant est bien un paladin ?
- Voyons mon bon Squalloumane, je sais reconnaître un chevalier au coeur pur d'un félon, vous ne croyez pas ?
- Euh... bien sûr Monseigneur, dit le magicien royal d'une petite voix, il essaya alors de regarder ailleurs mais la vue de sir Aranvale entouré d'une aura lumineuse entrain de pourfendre un peloton de lanciers le décida finalement d'aller se saouler avec le seigneur Caravrogne.

Quelques instants plus tard et voyant que l'armée Eltaniene semblait fuir (enfin ce qu'il en restait), les forces de Bretagnie quittèrent ce champ de bataille victorieuses, quoique passablement écoeurées par l'horreur de la guerre (enfin surtout après avoir vu les nobles chevaliers de la table roide dans leur sainte ire génocidaire)


Seul restait au milieu du champ de bataille le seigneur IL et Aranvale en pleine discussion

- Comment avez-vous put les charger de manière si ... folle ! Nos pertes auraient été moins nombreuses si ...
- Voyons seigneur Aranvale, ce sont des gueux, ils ont été très contents que je leur fournisse le moyen de quitter leur vie terne et minable pour mourir en héros.
- Je crois qu'ils auraient préférés vivre en héros, lui répondit d'un ton en colère le seigneur de Haulapin.

En entendant cela le seigneur ''Danlelac" s'exclafa.

- Roh allons allons, à quoi sert la vie à un outil usagé ? De toute façon ils n’auraient pas survécus à la dernière bataille ...
- Mais c'était des êtres humains, vous vous rendez compte ?!

Il fut alors coupé fortuitement par l'arrivée de dame Karohort.

- Bon messieurs, on repart. Pas mal vos petits tours, ce fut plaisant. Bon le roi nous attend ...
- Nos petits tours ? Interrogea le sir IL d'un ton dédaigneux.
- Bah quoi ? Répondit la femme chevalier. Vous avez fait ce qui vous étaient demandés, c'est tout. Bon aller j'y vais moi ...

Et elle partit laissant les deux chevaliers dans leur silence coi.

- Pff... les bonnes femmes, maugréa IL.
- La mienne va d'ailleurs me tuer si je tarde, nous continuerons notre discussion messire, votre comportement mérite explication !

Puis il s'en alla laissant le sir De Mortneant songeur.




Rentrés au château, les chevaliers furent accueillis en héros tandis que le roi avait, une fois arrivé, de suite filé ''pour une commission urgente", laissant la reine seule recevoir les héros de cette bataille. Après un rapide coup d'oeil, celle-ci s'approcha à leur hauteur et fit un pas de plus vers le seigneur IL.


- Seigneur De Mortneant, dit la reine de sa voix cristalline. J'ai entendu dire que vous vous êtes surpassé pendant cette bataille j'espère que vous me raconterez vos exploits pendant le banquet de célébration ...
- Cela sera un honneur ma Reine, répondit IL en s'inclinant, puis relevant la tête, il se mit à rougir avant de sortir quelque chose de sous son plastron. D'ailleurs ... je... je tenais à vous offrir cette petite offrande en gage de mon estime envers vous et Sa Majesté ... bien sûr, c'est fort modeste, le butin fut maigre j'en ai bien peur.

Et il tandis à la souveraine une petite bague dorée surmonté d'un crâne menaçant qu'elle prit dans ses mains avec délicatesse (avec la délicatesse d'une bise printanière - j'exagère moi ? Naann).

- Oh, comme cela est aimable à vous, dit elle en faisant tourner l'objet entre ses doigts. Et il y a même encore un peu de sang séché dessus, comme si il venait d'être arraché à son propriétaire ...
- En fait c'est le cas, Votre Altesse, je venais d'écraser la main d'un de leurs généraux et j'ai vu cette petite merveille tandis qu'il se tenait sa gorge que je venais de lui ouvrir, d'où le sang que j'aurais dut enlever ... je vous demande pardon pour ce manque de clairvoyance.
- Oh ne dites pas ça, au contraire c'est un gage d'authenticité, elle a eut assez d'éclat pour que dans votre élan guerrier, vous l'ayez remarquée, c'est le principal. Merci messire pour ce présent.

Puis dans un sourire à même de faire arrêter le coeur de n'importe quel homme normalement constitué, elle se détourna pour rejoindre ses appartements.

Le seigneur ''Danlelac'' jusqu'à ce que la souveraine ait disparue de sa vue, ne se déparera pas d'un sourire de franche convoitise.

Les autres à ses côtés étaient unanimement entrain de le traiter de fayot dans leurs pensées.




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*******


- ... et alors je l'ai attrapé par la tignasse et je lui aie fait chanter la carotide avec le fil de mon épée, une vraie fontaine ...
- Seigneur Mortneant, je doute que ce soit le genre de choses à raconter à une dame, le morigéna le roi.
- Ah ? Fit la reine d'un ton visiblement déçu.
- Oui ma chère et n'oubliez pas vous avez mal dormi cette nuit, imaginez que vous cauchemardiez et fassiez encore un mauvais somme ? Je vais vous faire raccompagner à votre chambre.

Ce faisant, il tourna la tête pour reprendre une bière, évitant le regard noir et colérique d'enfant frustré que lui jetait la reine. Celle-ci, plutôt que de discuter, préféra émettre un soupir de dépit (d'une langueur qui un instant captiva la salle), avant d'offrir un sourire à la table et de s'en aller avec ses suivantes (qui pour la plupart se faisaient pelotter par certains convives.)

Le seigneur Danlelac lui était, sitôt le départ de la reine, venu voir le mage royal un peu en retrait des festivités :


-Oh messire Squalloumane, je tenais à vous offrir ça, en guise de mon estime pour le grand mage que vous êtes.

Le seigneur IL tandis alors un petit flacon transparent au mage interloqué quand il reconnu le contenant.

- De la poudre d'aile de fée des bois ! C'est extrêmement rare ! Cela à dut vous coûtez affreusement cher ...
- Non, soyez, rassurez-vous mon cher, c'est disons le fruit d'un labeur qui m'a permit de joindre l'utile à l'agréable.

Et sur ces paroles mystérieuses, le chevalier donna une petite tape sur l'épaule du magicien avant de lui faire le sourire du parfait gendre et de s'en aller.


Quelques instants plus tard, on annonça le dessert. Vive comme le vent, dame Karohort s'étant élancée en criant preums comme un enfant avide devant l'énorme gâteau au chocolat qui fut présenté à la grande table.

Il ne fallut que deux bouchées à la dame chevalier pour engloutir sa part, puis une fois cela fait, ses yeux fixèrent la place vide à côté d'elle et de la part de gâteau intacte qui y était.

- Je vous le déconseille ma dame, prévint le sire Haulapin. Le seigneur IL m'a fait promettre de lui garder sa part pendant qu'il allait aux toilettes.
- Roh allons il en reprendra ! S'exclama Karohort en s'emparant avidement de ladite part et de l'engloutir. Mhhhmmm ... voila y a part mort d'homme il pourra ....

Puis elle fut coupée dans sa phrase par une succession de hoquets. Alors que cela semblait se calmer, elle poussa soudain un autre cri strident qui fit se lever les convives. Se levant alors d'un bond, elle se tint d'abord l'oeil qui soudain explosa, envoyant un geyser de sang qui arrosa toute la table. Une fois le flot de sang apaisé, la jeune femme poussa un nouveau hurlement, tomba par terre, et devant les chevaliers autour d'elle, dégrafa sa robe, dévoilant un ventre qui commençait à palpiter de manière effrayante avant de sombrer au rouge vif .... et d'exploser dans un son désagréable. Enfin comme cela ne suffisait pas, le silence profondément choqué fut déchiré par le sifflement d'une créature serpentine qui jaillit du cadavre encore chaud et de s'enfuir sous une table où dormait le seigneur Caravrogne une bouteille à la main.


to be continued......


Declare this an emergency
Come on and spread a sense of urgency
And pull us through
And pull us through
And this is the end
This is the end of the world

It's time we saw a miracle
Come on it's time for something biblical
To pull us through
And pull us through
And this is the end
This is the end of the world

Proclaim eternal victory
Come on and change the course of history
And pull us through
And pull us through
And this is the end
This is the end of the world

Il manque plus qu'une scène de sexe pour que la fic soit déclarée CUL-TE.

Oh, je ne doute aps que cela va venir.

"tester notre foie"

Mmmmmh.. Je vois maintenant à quoi cela correspondait...

Night-Beast a écrit:Il manque plus qu'une scène de sexe pour que la fic soit déclarée CUL-TE.

*Lève le bras*
Avec Magnum, si possible.

*regarde Gorgon_Roo d'un air méfiant*

Hmmm... Nan.
*flingue le cochonet*

Sinon, Cam'lautheu, ça déchire grave!

Et c'est un malade qui te le dit

Un presque mourrant..
*verse l'arsenic*

N'araaaan >__> !
Ca fait moins absurbe que d'autres textes plus anciens quand même.

ouiiii ?
*air innocent*

Chuuut, tiens-toi tranquille et passe-moi le pop-corn

*attends la suite*

Avec ou sans restes sanglants, le pop corn ?

Ceux à la mako, avec un chouilla de restes mais pas trop ... ma ligne

Et coupé enfine tranche, je suppose ?

Nina a écrit:N'araaaan >__> !
Ca fait moins absurbe que d'autres textes plus anciens quand même.

Mais, t'as pas vu la suite !

(moi non plus)

Non, je parle de ce que j'ai vu maintenant. La suite...on verra quand on aura eu l'honneur de la lire :p

Bon déjà mes escuses pour le retard lié à divers problêmes dont un manque d'inspiration certain

Voici pour vous faire patienter la premiere partie de ce 3eme épisode tout simplement boulversifiant, je te n'aime mon public

...hum bref

Episode 3 quelques litres de sang, dans un monde de traitres. Partie 1





Alors que dans les vastes jardins du chateau du noble monarque Artifur la fête battait son plein, malgré le tour sanglant que prirent soudain les évènements, (prouvant tout de même que la gourmandise c'est mal), il y avait quelque part un lieu non atteint par l'euphorie et le bruit des réjouissances. Ces lieux étaient les appartements de dame la fameuse et exquise reine de ce royaume. En effet ceux-ci étaient d'un calme paisible, souligné par l'obscurité dans lequel ils étaient plongés. Seul une lune pâle donnant une mince lueur fantomatique gardait la vaste pièce dans une nuit totale. Devant cette scène seul un regard perçant aurait pu y remarquer l'unique preuve d'une vie habitant cette vaste chambre, sanctuaire et saint des saints de la monarque qui pour l'heure somnolait paisiblement, les yeux mi-clos, la respiration lente et calme comme le suggérait le souple mouvement de sa poitrine emprisonné sous le tissu transparent, en regardant les étoiles d'une fenêtre à l'autre bout d'un vaste lit à baldaquin. Puis, alors que ses yeux magnifiques se posaient sur la lune cernée par les nuages, une mélodie émergea du calme de la nuit ...

Elle semblait provenir de tout prêt, juste en dessous de la fenêtre. Maintenant réveillée et faisant fit de toute pudeur, la reine se leva pour en avoir le coeur net. Une fois devant la fenêtre, la fraîcheur du soir fit frémir sa chaire pâle, que les rares atours de soie ne protégeaient guère. Se baissant ensuite pour avoir une vue d'ensemble, elle vit en contrebas le seigneur Danlelac, occupé à jouer de la mandoline. Le sir dû sentir le regard perçant de la souveraine, car il leva aussitôt la tête, leur yeux se croisèrent alors à nouveau dans une muette conversation mais cette fois cela fut beaucoup plus court et bien moins remplis de froid calcul de part et d'autre ...

- Messire, appela la reine aussi doucement qu'elle pût mais assez pour être entendu de sa voix mélodieuse. Il est une heure bien avancée pour un concert. Essayeriez-vous, cette fête aidant, de séduire quelques jouvencelles par vos accords gracieux ?

Le sir Danlelac s'adressa à lui-même un sourire de pure confiance avant de déposer auprès de lui sa mandoline, puis avec un soupir il regarda à nouveau vers les hauteurs du palais où se trouvait la reine.

- Hélas ma reine, il n'est qu'un joyau par ici qui me tente, mais j'ai bien peur qu'il soit déjà sur une autre couronne....

- Ohhh voyez vous cela ..., compatit la reine en se penchant davantage, dévoilant ainsi les atouts de sa féminité tels deux pêches tendrement désirables et porteur de la délicate odeur suave de la tentation offerte à la vue du chevalier sans que cela ne semble la gêner.

- Ma reine ..., poursuivit le sir Danlelac, loin de moi d'essayer quelques manœuvres perfides pour émouvoir votre cœur ... mais ... pour une raison que je redoute, mon coeur fut prit d'un malaise indicible quand mon roi votre mari vous a ainsi congédié. – Il marqua un silence tout calculé – Il m'est apparu que l'appétit m'avait déserté, remplacé par l'envie inexplicable de vous revoir.

- Oh messire ... votre franchise vous honore, ainsi que votre compassion envers la simple reine que je suis. Mais, ne craignez-vous pas que cela mette en péril votre brillant avenir au service de mon royal époux ?

- Majesté ... devant votre charme et votre beauté, tous les autres honneurs que je pourrais avoir semblent bien ternes en comparaison. De même, tout l'or du royaume ne pourrait égaler l'éclat de vos yeux si purs et d'une telle force qu'ils m'ont conduis ainsi jusqu’à sous votre fenêtre ...

- Diantre messire, roucoula la monarque d'un ton ravi. Vos paroles me mettent en émoi, mon cœur ... hélas, mon époux est un rempart si haut pour vous, je le crains ...

- Un mot de vous et il sera franchi en un instant, lui rétorqua le sir.

- Messire voyons, qu'allez-vous insinuez ... mais ma foi, il est vrai que mon époux n'a pas une vie dépourvue de danger ... oh j'ai peut-être une id....

Elle fut coupée par un bruit audible même du seigneur IL malgré la distance, un rot sonore suivit d'un cris aux accents avinés.

- Hiiips, Mamour !! Diantre encore debout ? *buuurp* vainé...veu...venait...rentrez donc, z’allez chopper froa...

- Ciel, mon mari. Je dois y aller, vous feriez mieux de faire de même messire ... et qui sait, si vous restez sage, je vous fournirai peut-être de quoi briller à en éclipser mon royal époux.

Puis quittant le balcon à reculons, elle se retourna vers sa chambre pour poser son regard sur son époux, occupé à l'autre bout de la pièce à vomir sur le grand tapis qui ornait le sol ... si ses yeux avaient été des armes de jet, le brave monarque aurait été impitoyablement massacré.

Au bout de quelques minutes le roi parvint enfin à se relever, surprenant le regard assassin de sa femme, il essaya vainement de de donner contenance, avant d'essayer de bafouiller une excuse mais fut coupé par un sifflement d'agacement qui le réduit au silence.


- Je sens l'ennui me guetter, mon aimé, dit-elle enfin de façon fort lasse, en ajoutant en pensée que cet ennui lui rappelait celui éprouvé lors de sa nuit de noce.

- Ma chère ?

- Je veux être divertie, lâcha-t-elle d'un ton sec et sans appel.

- M...mais…chérie.....ce… ce n'est pas que je n'en ai pas envie ... mais là je ne suis pas très en forme pour.....

- Rah ! Mais pas de cette façon idiot ! Je veux que vous organisiez quelque chose en mon honneur !

- Euh ... un bal mon aimée ?

- Non !

- Un concour flor....

- Tenez-vous vraiment à m'exaspérer après votre brillante entrée dans notre chambre ? Tonna la monarque, ses yeux embrasés par une sourde colère difficilement contenue.

-... un tournoi avec joute et combats à mort ? Murmura à mi-voix Artifur avec un semblant d'espoir tandis que sa figure montrait son vif déplaisir.

- Voila qui est mieux, susurra la souveraine en souriant d'une façon aussi réjouie que carnassière.


Quelques jours plus tard, une proclamation fut faite dans tout le royaume invitant tout chevalier de haute naissance à aller ''Jouter et combattre pour la gloire et l'honneur de la Bretagnie, en faisant couler le noble sang de gens du même monde pour comme prix recevoir l'honneur d'être félicité par leurs Majesté le Roi et la Reine". Étrangement, devant le peu d'enthousiasme que la nouvelle suscita, il fut rajouté un prix substantiel et le droit de devenir chevalier de l'ordre de la table roide et ainsi gagner gloire et renommée dans le monde civilisé. Hélas, la haute noblesse ne s'empressa qu'à peine plus à participer à ce que certains murmuraient comme être ''un abattoir à ennemi politique du pouvoir'', une '' tradition barbare et cruelle et après on s'étonne que nos enfants finissent mal'' voir ''encore une fantaisie de Sa Majesté pour assouvir les penchants sanguinaires de Dame son épouse et c'est pas moi qui le dit".
Il fallut donc après conseil entre le roi et ses conseillés ( l'ordre des chevaliers de la table roide depuis promu à l'état de ministres/grand maîtres des traditions/conseillés royaux depuis la mort étrange de leur prédécesseurs) décider que cette noble et saine festivité devait également être ouverte aux chevaliers errants, aux sirs des royaumes voisins (y compris ceux de la perfide El'tanie ) et à tout gueux ayant les moyens d'acheter voir de voler une lance, une épée et un cheval.

Cette fois ce fut par milliers que des gueux sales à la trogne malsaine, de braves chevaliers errants que la soif de gloire et de reconnaissance rendait intrépide, de bandits de grands chemins aussi cruels que puants, appâtés par l'appât du gain, et autres guerriers étrangers au regard froid et à l'épée fortement démesurée, arrivèrent en masse au plus grand désespoir des bonnes gens amateurs de joutes loyales et de chevaliers aux armures étincelantes. Sa grandeur la reine, elle, applaudit avec joie des deux mains cette nouvelle '' Ca va être une boucherie monumentale, nyé hé hé ... bouhahaha ... HAAHAHAHA-HA-HA ... oups."', s'émerveillait celle-ci telle une enfant devant ses cadeaux d'anniversaire.

Quand aux nobles chevaliers de la table roide, ils avaient pour plus de sécurité décidés de participer en vu d'éventuellement repérer tout malandrin au but non recommandable (voir certains concurrents un peu trop doués à leur goût.)



La reine va t elle finir dans le lit de Sir Danlelac ?

Caravrogne va t il arrêter de boire ?

Le sir de Haulapin va t il avouer à sa femme qu'il à égaré le vase moche de tata Ingride et le tableau de la grande ? ( - Je vous assure ma mie ce démon infernal des abysses est entrée et à volé ce vase et le portrait de belle maman.)

Vous le saurez dés que l'auteur aura finit sa deuxieme partie

Qui se dévoue pour le fouetter ? on veut cette deuxième partie, nous !

Oooh, et quel poète, le Sir Danlelac... Baudelaire ? 0 ! Apollinaire ? -100 !
IL ? numéro 1 !

J'ai déjà dû le fouetter pour lui faire couper son épisode, il va clamser si on le maltraite plus *coach littéraire*

La reine me fait penser à Cersei, étrangement

Ouais.. sauf pour le coté amoureux, sans doute.
*air innocent*

Tiens, personne n'est mort oO (hu hu)