La belle au bois dormant, pour les grands enfants comme nous

Tatie, tonton, je sais que vous l'attendiez avec impatience (et appréhension ), et bien la voici, là voilà ... la Belle au Bois Dormant .

Bon pour celle-ci, j'ai laissé le titre original parce que bon ... la seule chose qui me venait à l'esprit était pas terrible



Staff : (histoire que vous compreniez mes jeux de mots pourris ...)

Le roi Magnumoru 347 : Magnum
La reine Pink du Dragon : Pink de Dragon Pink
Le mage Squalloumane le Délavé : Squall
La princesse Ninouchette : Nina
Le prince Aran : Aran lui-même
La fée Sylphide Roff : Séphiroth
La fée Gros Shell : Rochel
La fée Couilla, le renne des plaines sauvages : Kuja
La fée Desser : SR
Corb'IL : IL


Enjoy



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Il était une fois, un roi et une reine. Le Roi Magnumoru 347 et la Reine Pink de Dragon régnaient sur le grand et beau royaume d’Ennetaï. Le peuple les adorait – surtout la reine Pink et ses faveurs opulentes *ahem* - et les hautes gens se félicitaient d'un souverain aussi avisé – mais surtout d'une reine aussi ouverte *ahem*.

Mais le roi et la reine avaient un sérieux problème : ils n’avaient point d’enfant, et ils en étaient très fâchés. Ils eurent beau consulté tous les médecins et les sorciers du monde, faire sept fois le Kama-Sutra à l’endroit et à l’envers, que rien n’y fit, la Reine n’était point grosse.

Un jour, un grand mage vint à la cour. Il se nommait Squalloumane le Délavé, parce qu’il avait été le dernier de sa promotion (toutes les autres couleurs étaient prises, même le jaune à pois rose) et n'avait pu se présenter plus tôt car occupé à combattre un certain Saur'IL et ses Nazgirls.

Il examina la Reine – de près, selon de mauvaises langues *ahem* –, et trouva la solution au problème du couple royal en un rituel très ancien : le couple royal devait s'unir au clair de lune d'un mois de Décembre, dans un champ de coquelicots, enroulés dans une tranche de jambon venant d’un cochonnet qui par trois fois chat aurait monté.

Présenté ainsi, la chose paraissait insensée – le mage fut vivement menacé d’un « bon coup de Magnum 347 là où je pense ! », menace que peu de gens prenaient au sérieux, personne ne sachant ce qu’était un Magnum 347 dans le beau pays Ennetaï (un modèle de vibromasseur hyper performant selon les plus sages …).

Le plus dur fut de trouver la bonne bête (on força un peu la chose en vérité) et périlleux l’exercice charnel (plusieurs fois, le roi et la reine emboités glissèrent dans un ravin non loin du champ de coquelicot – c’est traître une tranche de jambon, ça glisse) ... mais la chose advint que la reine finalement tomba enceinte (et le mage libéré de la geôle où on le retenait prisonnier au cas où il aurait envie de quitter le pays par un beau clair de lune).

La reine accoucha d’une magnifique petite fille à oreilles, queue et griffes de chat (on suppose que la chose est due à l’accouplement entre le cochon et le félidé, le mage lui-même n'ayant pas réussi à expliquer ce phénomène). Les parents n’en étaient pas moins tout gâteux de leur fille et l’appelèrent Ninouchette.

On fit un beau et grand baptême, auquel fut convié tout le royaume (la haute du moins, ça ferait désordre la boue des gueux sur une moquette empire) et durant lequel la princesse Ninouchette toute gazouillante égorgea deux prêtres quand ils approchèrent un gobelet d’eau près d’elle. Le baptême terminé, toute la compagnie revint au Palais royal, où on avait préparé un banquet somptueux.

On y servit 69 plats, chanta 69 litanies sacrées (je ne vous fais pas un dessin, ni ne vous donnerais d’extraits, c’est le royaume d’Ennetaï …), et on donna pour marraines à la petite Princesse toutes les fées qu'on trouva, à dire sept … mais il advint que seulement trois sur les sept conviées vinrent au banquet pour d'obscures raisons ...

Noble : Que vous êtes charmante madame Sylphide Roff !
Sylphide Roff : Dégage ou crève *regard noir*
Noble : Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii quel destin monstrueux et vain ! *ta ta ta* *s'enfuit*
Gros Shell : Qu'est-ce que c'est que ces jeux de mots pourris qu'elle a trouvé ? -o-
Sylphide Roff : Elle a été aidé il parait pour trouvé ces noms affreux …
Gros Shell : Quel ladre a pu oser faire chose pareille ?
Sylphide Roff : Je ne sais pas, mais elle va me le payer
Gros Shell : Pour une fois je suis d'accord avec toi
Sylphide Roff : En plus j'ai dû garder le costume de l'histoire précédente ...
Gros Shell : Tu aurais préféré une robe rouge à décolleté pigeonnant ?
Sylphide Roff : Heu en fait ...
Gros Shell : Et toi tu dis rien ?
Couilla le renne des plaines sauvages (appelons-le juste Couilla) : Weeee are the reeeeeennnes !
Sylphide Roff : Parfois, j'envie son insouciance ...

Vint le moment où les fées firent chacune un don à la princesse Ninouchette. La première lui donna le don de jouer avec les pelotes d’épingles sans se blesser et de croquer les souris à la perfection. La seconde qu'elle ferait magnifiquement bien le renne des plaines sauvages. La troisième essaya de s’enfuir en douce pendant que tout le monde se regardait d’un air inquiet à la mention du mot « renne » … mais c’est à cet instant précis, alors qu’elle s’apprêtait à ouvrir la porte, que celle-ci lui claqua violemment au nez.

On vit entrer une fée, toute de noire vêtue, avec un corbeau sur l’épaule et de longs cheveux argentés, qu'on avait oublié de convier ... sciemment et ce à cause des étranges rumeurs qui courraient sur elle …

Il fut un temps où on l'appelait la Dame (*auto fleurs*), mais son nom évolua au cours des siècles pour en arriver à Desser. Pourquoi diable Desser ? Et bien, elle était connue pour son vice, une substance blanche appelée Amour qu'elle consommait sous la forme de sucette à la cerise.

De mauvaises langues disent aussi que son surnom est Dezer et non Desser, à cause de son absence de poitrine aussi flagrante qu'une balafre carbonisée sur une plaine verte et fleurie ...

Desser : Tais-toi ou crève narrateur ... d'un côté c'est moi qui écrit ces horreurs ... est-ce que ça veut dire que c'est moi que je dois tuer ?
Sylphide Roff : Tu peux aussi arrêter d'écrire ce torchon et m’aider à me désincruster de ce mur ...
Desser : Non, le combat final promet d'être grandiose, hi hi ...
Gros Shell : J'ai soudainement envie de la tuer. Ca ne mettait jamais arriver depuis ses 3 ans, lorsqu'elle avait trempé ma brosse à cheveux dans du cirage noir ...
Sylphide Roff : Moi, ça m’arrive tout le temps …
Desser : Les réclamations c'est à la fin, maintenant fermez-la ...
Couilla: Weeee are the reeeeeeenes!

... donc on ne l'avait point prié car on ne l'avait pas vu depuis cinquante ans, son fournisseur de sucettes à la cerise (un certain Orochiwonka) ayant mystérieusement disparu. On la croyait donc morte – au grand bonheur de tous.

Donc, la fée Desser entra dans la grande salle où se tenait le banquet. Elle s'avança jusqu'au berceau de la princesse gazouillante et, d'un air mauvais, déclara ceci au roi et à la reine :

Desser : Bien que vous ne m'ayez point invité, je vais quand même faire un don à cette charmante petite princesse. Le jour de ses seize ans, sa mâchoire se bloquera et elle en mourra.

Et elle se fendit d’un magnifique sourire carnassier, sous les croassements narquois de son corbeau. Au début, personne ne comprit grand-chose à cette malédiction pour le moins étrange.
Mais nous sommes dans le royaume d’Ennetaï, aussi les gens comprirent vite.
Pas de sucette pour la princesse.
La reine Pink s’évanouit, le roi jura et menaça de mort la sorcière (qui n’en avait cure, occupée à gazouiller au-dessus du berceau de la princesse Ninouchette), et toute la cour fondit en larmes.

Mais il restait une fée qui n’avait point fait son don …

Desser : Il était trop occupé à essayer de fuir, hi hi …
Sylphide Roff : Oh ça va toi … pourquoi je dois réparer tes conneries d’ailleurs ?
Desser : Parce que c’est ce qu’on fait les parents avec leurs enfants ? *air innocent*
Sylphide Roff : Garce …

De mauvaise grâce donc, la fée Sylphide Roff s’exécuta et lança un contre sort …

Sylphide Roff : … je dois vraiment dire ça ?
Gros Shell : Fais-le.
Sylphide Roff : T’es sûr qu’il n’y a pas une erreur de texte ?
Gros Shell : Dis-le.
Sylphide Roff : Mais c’est … c’est débile !
Gros Shell : Tu vas le dire bordel de merde ton texte !

Après un crêpage de chignon avec la fée Gros Shell, la fée Sylphide Roff (sous les éclats de rire de la fée Desser qui se gondolait dans son coin) consentit à proférer son contre sort, et ce assez vite pour que personne ne l’entende vraiment bien et s’enfuir après (poursuivit par la fée Desser qui avait filmé la scène et la repassait au ralenti en boucle).
Ce contre sort disait approximativement « au lieu de mourir, la princesse Ninouchette s’endormirait comme une fleur se referme délicatement à la tombée de la nuit et que seul le baiser d’amour d’un prince véritable la réveillerait au bout de 100 ans ».
Pauvre Séphy.

Le roi et la reine décidèrent de confier la princesse à ses marraines les fées qui l’élèveraient en pleine forêt pour la protéger du danger des hommes, jusqu’à ce qu’elle revienne pour ses seize ans afin de se marier, espérant ainsi que le sort lancé par la méchante fée soit ainsi déjoué.

La fée Gros Shell et la fée Couilla emportèrent donc la princesse Ninouchette la nuit tombée, retrouvant en chemin la fée Sylphide Roff en train d’essayer de se pendre à la branche d’un bonzaï.

Sylphide Roff : Je suis humiliéééééééééééééé !
Gros Shell : Tais-toi … *soupir*
Couilla : Oooohh comme elle est mignonne la Ninouchette, gouzi gouza !
Sylphide Roff : Hein ? Qu’est-ce que la princesse fous là ?
Gros Shell : On doit l’élever.
Sylphide Roff : QUOI !?
Gros Shell : Parfaitement.
Sylphide Roff : Pendant combien de temps ?
Gros Shell : Seize ans.
Sylphide Roff : Et meeeeeeerdeu …
Couilla : Ooooohhhh elle se mord la queue !
Sylphide Roff & Gros Shell : …

La princesse Ninouchette grandit donc sereinement dans les bois, sans connaître les hommes (ses marraines ne comptent pas …), dans une charmante maisonnette (la même que celle de tante-grand si vous voulez savoir, mais sans les rennes et le coffres à jouets …) avec ses marraines les fées qui l’élevèrent toutes ses années durant avec amour. Beaucoup d’amour même. Elle raffolait du lait avant de s’endormir (au grand désespoir de la grande râleuse …).

Pendant ce temps, dans son sombre manoir, la cruelle fée Desser réfléchissait à un moyen de mettre ses menaces à exécution …

Desser : Le temps est proche, Corb’IL.
Corb’IL : Oui maitresse, bientôt, bientôt le poisson pané sera prêt
Desser : ...........
Corb'IL : Heu désolé, je voulais dire, tous reconnaitront la finesse de votre génie démoniaque …
Desser : Il est cependant étonnant que ces fées n’aient pas craqué plus tôt. Je veux m’assurer que ma douce Ninouchette reçoive bien sa sucette le jour J, hi hi …
Corb’IL : Oh votre grandeur, votre rire faisant frémir votre gorge délicate me subjugue … dîtes-moi quels sont vos ordres ...
Desser : Et bien … si quelque chose de traumatisant arrivait à cette innocente princesse, qu’elle en pleure, et qu’elle en pleure sans s’arrêter … alors ils n’auront pas d’autre choix que de la lui donner, sa sucette, hi hi … débrouille-toi comme tu veux mais cela doit arriver.
Corb’IL : Comme il vous plaira, ô ma maîtresse … et pour ma forme humaine …
Desser : Désirerais-tu me fâcher? Tu souhaites réveiller le dragon, Corb’IL ? *sourire carnassier*
Corb’IL : Je vole maîtresse, je vole ! I believe I can flyyyyyyy ! *s’enfuit*
Desser : Nyé hé hé … de toute façon, j'aime pas le poisson pané ... *moue*

Ainsi Corb’IL, incube asservi par la terrible dame et se retrouvant sous la forme d’un corbeau, vola jusqu’à la maisonnée où résidait la princesse et ses marraines.
Il se trouve que lorsqu’il arriva, les trois fées étaient sorties et que la princesse jouait seule, innocente et guillerette, avec un joli petit chaton blanc et des pelotes de laines. Une idée aussi fourbe que cruelle naquit dans l’esprit du sombre Corb’IL. Il piqua droit sur le chaton et commença à lui picorer les yeux, sous le regard horrifié de la princesse Ninouchette, qui, très vite, éclata en sanglots comme jamais cela ne lui était arrivé, tandis qu’il continuait à s’acharner avec son bec crochu sur l’animal.

Alerté par les hurlements de sa petite protégée, la fée Couilla fut la première à rentrer et vit le triste spectacle du chaton à moitié bèqueté.

Couilla : Ooooh pauvre chaton … ne pleure pas Ninouchette on va t’en donner un aut ... Ninouchette ?

Mais la princesse n’en finissait plus de pleurer et de pleurer. La fée Couilla commença à paniquer. Jamais cela n’était arrivé, la princesse Ninouchette ayant toujours été une enfant adorable et sans problème. La seule chose qu’il connaissait pour calmer ces pleurs était celle qu’on lui avait strictement interdite de faire. Mais elle pleurait, elle avait l’air si malheureuse de la mort de son chaton, et purée ce qu’elle commençait à lui taper sur les nerfs et lui donner mal à la tête … aussi lui fourra-t-il la sucette à la cerise dans la bouche. Et elle tomba raide sur le sol, endormie … et la bouche grande ouverte.

Couilla : … oups.
Gros Shell : Qu’est-ce qui se passe ici ? *rentrant*
Couilla : Rien du tout ! *air innocent*
Gros Shell : …
Couilla : … quoi ?
Gros Shell : Tu as oublié de le rentrer …
Couilla : Oups.
Gros Shell : C’est malin, il va gueuler l’autre à son retour …
Sylphide Roff : Qu’est-ce qui se passe ici ? *rentrant à son tour*
Gros Shell & Couilla : Rien ! *air innocent*
Sylphide Roff : … pourquoi tu es à moitié délacé Couilla ?
Couilla : Gros Shell avait envie !
Gros Shell : Oui tout a fait !
Sylphide Roff : Pourquoi la princesse gît derrière vous la bouche grande ouverte ?
Gros Shell & Couilla : Heu …
Sylphide Roff : …
Couilla : … sucette ?
Sylphide Roff : Boulets. Vous êtes deux gros BOULETS.
Gros Shell : Hey c’est lui qui … !
Sylphide Roff : Je ne veux pas le savoir, va falloir qu’on attende un siècle maintenant pour que se pointe un putain de prince ! Un siècle coincé avec vous et la greluche avec sa bouche grande ouverte !

Après concertation, un météore invoqué, quelques Ultima, des câbles partout et un service en porcelaine de Limoges en milles morceaux, les trois fées décidèrent de ramener la princesse Ninouchette au château du roi son père et de sa mère la reine, où elle y dormirait dans la plus haute tour. Après l’y avoir déposé, elles plongèrent le château dans son entier dans un profond sommeil (et surtout ne pas avoir à avouer leur cuisant échec de ne point avoir pas administrer de sucette ... heu je suis pas sûre que ça soit très clair mais bon ...).



Comme 100 ans c’est long, on va passer directement à l’arrivée du prince (je suis pas sûre que mes trois fées de pères survivent à une cohabitation forcée avec des noms pourris …).

Cent ans passèrent, quand un jour, un prince à pied pointa le bout de sa cape écarlate. Il avait à la main une lance en forme de carotte de géante, à son bras un grand bouclier rond comme une salade, portait des sandales en cuir et un slip assorti. Et un masque blanc hurlant un « DAAAAH ! » silencieux, avec de grandes oreilles.

Aran : Elle a osé, j’y crois pas …
Sylphide Roff : Hey pourquoi il a pas de jeu de mots pourris sur son nom ?!
Aran : Rah vire donc de là, tu gâches mon entrée, déjà qu’elle est pas classe !

C’était un lapin de Bonduelle. Il était venu ici car les Oracles de son pays lui avait dit qu’une princesse dans un royaume éloigné l’attendait depuis longtemps.

Le prince s’élança donc vaillamment en direction du château … mais alors qu’il arrivait aux abords de l’enceinte, apparut la maléfique fée Desser dans une nuée de plumes noires.

Desser : J’ai failli attendre, Corb’IL commençait à être à cours de compliments pendant ces longues années …
Aran : Cela doit être toi l’horrible créature maléfique que les Oracles ont dit que j’affronterai
Desser : Je ne suis pas si horrible que ça *moue*
Aran : Non, juste terriblement plate *ricane*
Desser : Alors ça, il va me payer !

S’ensuivit un combat grosbillesque. Non vous n’aurez pas plus de détails, c’est pas ce combat là qui nous intéresse. Sachez juste qu’il dura six jours et sept nuits, ravagea la moitié du pays, ne laissant que ruines, cendres fumantes et cratères béants partout où les deux belligérants passaient, sans qu’aucun des deux ne montrent de signe de faiblesse.

C’est au centre d’un Colisée (on s’en fiche comment il est arrivé là) qu’un instant, les yeux dans les yeux, il s’arrêtèrent de combattre.

Desser : Tu te défens bien … pour un homme, hé hé …
Aran : Je pensais presque la même chose pour vous, hé hé …
Desser : Raaaah c’est fini ces insinuations foireuses sur ma poitrine merde ! Ca ne sert à rien de me tenir tête. Je suis immortelle ! This is blasphemy ! This is madness !
Aran : Madness ? *pose* This is Bondueeeeelle !

Et trois tonnes de sachets de salades Bonduelle tombèrent subitement la fée Desser. Après un silence consterné dans lequel on aurait pût entendre une mouche se suicider, elle émergea de sous les emballages, affectant un air digne, malgré le pli vexé de ses lèvres.

Desser : Quelle attaque humiliante …
Aran : Rends-toi sorcière ! Tu ne peux pas me vaincre !
Desser : C’est un fait que les méchants ne gagnent pas à la fin. Mais la mort n’est pas pour moi. C’est pour quoi, prince, je vous propose un marché qui, je le crois, vous conviendra *sourire félin*
Aran : Soit, je vous écoute dame …
Desser : Je vais vous opposer un champion. Bien sûr, si vous gagnez, je libère le château et la princesse de leur sommeil. Si vous perdez … oh, je ne pense pas que vous puissiez perdre *sourire félin*
Aran : J’ai peur quant à l’identité de votre champion …
Desser : Vous faîtes bien, fufu …

D’un claquement des mains de dame la fée Desser, un éclair frappa le sol, et dans le cratère ainsi créé, apparut une créature terrible, le teint blême, la crinière noire comme une aile de corbeau, les yeux rouges dans lesquels dansaient de sombres gouttes d’encre … et un visage vide de toute expression.

Aran : … nan.
Desser : Si
Aran : Naaaan
Desser : Siiiiii
Aran : Mwha ha !
Desser : Je sais, hi hi …
Aran : C’est cruel
Desser : N’est-ce pas ?
Aran : Mais quand même … c’est votre champion. Vous ne souhaitez pas le voir gagner ?
Desser : Cet enfoiré a tué Orochiwonka, mon fournisseur de sucettes ! Il doit payer !
Aran : Vu comme ça … je peux le tuer comme je veux ?
Desser : Du moment que c’est atroce et que vous respectiez les traditions du pays, ku ku …

La fée Desser venait d’invoquer le Draco-Sasuke, une des pires créatures que l’on puisse trouver dans notre vaste et sombre univers.

Le combat s’engagea rapidement. Bien sûr, « Au royaume d’Ennetaï, fais comme les Ennetaïstes : prends le concombre ». Je vous laisse imaginer les techniques de combat.

Ce fut terrible. Ce fut long. Ce fut atroce. La moitié survivante du pays vint se placer dans les gradins pour assister à ce combat titanesque. Les trois marraines vinrent rejoindre la fée Desser dans la loge d’habitude réserve à l’usage de roi et de la reine, où elle s’empiffrait de pop corn en encourageant vivement le prince.

Desser : La lance la lance ! OUAIS VAS-Y, PETE-LUI LES ROTULES ! Mords-lui l’œil maintenant ! ARRACHE-LE, OUI ARRACHE-LE, LES FRINGUES AUSSI, OUAAAIIIIS !
Sylphide Roff : T’as franchement pas honte …
Desser : C’est bon la honte *sourire félin* LIGOTE-LE ! Sur la chaise juste à côté ! Renverse-la les pieds en l’air !
Gros Shell : Mais c’est pas ton champion ?
Desser : Si pourquoi ? *sourire innocent*
Couilla : Des rennes ? Y aura des rennes ?
Desser : C’est pour le final ça. Avant … LE CONCOMBRE ! *sourire carnassier*

Alors que le prince faisait le tour du stade sous les acclamations de la foule en délire, celle-ci se mit à scander « Le concombre ! Le concombre ! Le concombre ! ». Et en bon prince, il exauça le souhait de peuple.

Desser : OUAIS VAS-Y METS-LUI UN CONCOMBRE, FOURRE-LE BIEN PRO …

Un grand « craaaaaack » retentit dans le stade suivit d’un long hurlement douloureux, et le silence tomba comme une chape de plombe sur le Colisée.

Desser : …
Sylphide Roff : Je crois que le concombre a cassé
Gros Shell : C’est pas gave tu sais … *tapote l’épaule de Desser*
Couilla : Ils sont où les rennes ? *boude*
Desser : … ah … ah ah … ah ah ah ah … HAAHAHAHAHAHAHAHAHA!
Gros Shell : Elle me fait peur d’un coup …
Sylphide Roff : Elle a dû avoir une idée particulièrement affreuse …
Desser : Hi hi hi … aucune importance, qu’il soit cassé. Il suffit d’en rajouter un deuxième à la suite. *sourire de maniaque*


Et sur cette idée particulièrement atroce, la foule hurla de plus belle. Le prince rajouta donc un second concombre au Draco-Sasuke hurlant plus que jamais, avant de le laisser aux bons soins des rennes (au plus grand plaisir de Couilla qui se mit à chanter « weeeee are the reeeeeenes ! »).

Le Draco-Sasuke fut donc vaincu avec brio.

Aran : C’était effectivement une excellente idée dame Desser
Desser : N’es-ce pas ? Fufu …
Aran : Mais tout de même … votre malédiction a échoué ! Vous ne devriez pas être si contente !
Desser : La princesse est ma fille en vérité. C’était une folle nuit avec la reine Pink et …
Aran : Vous êtes bien un homme alors ôo ;
Desser : Raaaaahhh mais non, ouiiiiiiiiiiiinnnn !!!

La fée Desser disparut ainsi, poursuivit par les trois autres fées (deux pour lui rendre des comptes et une pour la consoler avec une sucette …).

Le prince se rendit donc au sommet de la tour où sa belle l’attendait patiemment depuis cent ans.

Sylphide Roff : Hey, comment il fait pour l’embrasser si elle a la bouche ouverte ?
Gros Shell : À mon avis, il ne l’embrasse pas …

Effectivement, ça m’évite ainsi de devoir décrire une scène de baiser langoureux et laisser vos imaginations perverses se défouler un peu.

Donc le prince conclut son affaire avec la princesse Ninouchette et l’épousa, tous les gens se réveillèrent dans le château, on fit une grande belle et fête pour fêter tout, ils vécurent heureux et eurent beaucoup beaucoup d’enfants chatons et lapins.



Epilogue : Et Corb’IL dans tout ça ?



Corb'IL redevenu humain donc IL : Ah ah, je suis libre, libre ! Je vais pouvoir à nouveau tuer l'orphelin et violer la veuve ! A moi les gueuses ! A moi le pouvoir ! Fini le temps où je rampais devant cette planche à pain, cette carte de géographie, cette mégère acariâtre qui ...
Inconnu (parce qu'il est en contre-jour) au milieu de la route : IL, scié toa ?
IL : Qui va donc là avec un accent aussi pourri ?
Inconnu : Scie moua ! Gunthar ! Toune amiii !
IL : Oh merde O_O
Gunthar : Aaaah, ce ké yé souis heureux de te revouar, IL ! Sciette damé été vrément charmante de mé dire où tou été ...
IL : Maîtresse, je pensais pas ce que je disais sur la planche à pain, la carte de géographie et le désert ardent de votre torse ... heu je me suis enfoncé là ...
Gunthar : Scié moua qui vé t'enfouncer ...


Et IL finit dans la paille avec Gunthar (et se dépêcha très vite de ramper à nouveau devant sa maîtresse avant qu'elle ne lâche d'autres énurgumènes sur sa personne).

~ Fin ~

Conclusion : Les restos, les sorties, toussa, ça donne des idées atroces quand même (désolé d’avoir mis temps de temps à l’écrire !)

C'est....c'est.... JE VEUX PAS LES SUCETTES A LA CERISE DE COUILLAAAAA T_____T

...
Ne jamais, jamais manger au resto chinois avec SR... parce que ça donne ça !
O_O

This is bonduelle !
*pleure de rire*

Tatie > Tu préfères ton verre d'amour tous les soirs avant de te coucher ? *sourire innocent*

A quand le prochain resto avec toi, ma nièce? C'set tellement productif. (J'aime pas le lait d'abord >_<)

(Sauf le mien)

Un chef d'oeuvre boulversifiant ou ce mêle destin tragique et aventure tue mule tueuse.
( succube mag )

Une éblouissante fresque cheval 'resque pour toute la famille.
( moi )

IL est trop cool dans son rôle je veus un autographe !
(une fan )

Cent ans passèrent, quand un jour, un prince à pied pointa le bout de sa cape écarlate. Il avait à la main une lance en forme de carotte de géante, à son bras un grand bouclier rond comme une salade, portait des sandales en cuir et un slip assorti. Et un maque blanc hurlant un « DAAAAH ! » silencieux, avec de grandes oreilles.

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii *combo fanatisme/ étoiles et coup critique*

Ooooh la belle faute que je vois dans cette citation ... *va se corriger*

Moi c'est les hommes en cuir, Nina, c'est les hommes salades ... *fou rire*

J'aime beaucoup mon Corb'IL

Je rappelle que je récupère 90% sur les ventes de la vidéo du combat...$_$

"Madness ? *pose* This is Bondueeeeelle !"

*Ecroulé de rire devant son ordi*

J'ai fait quelques petits modifs ... ça concerne principalement la fin de Corb'IL et une ou deux répliques stupides (quand Desser l'envoie traumatiser la délicate Ninouchette)

Pourquoi ce sont toujours les sous fifres qui s'en prennent le plus plein la tronche (pas mal j'aime bien bon à quand Blanche fe..neige et les sept bisho ? ^^)

C'est Blanche-Trench et les sept Gunz ... ou Hansel et Gretel ... bouhahaha ...

K-ro: Ah ouais! Je pourrais faire la méchante belle-mère qui offre à la pauvre blanche neige du chocolat empoisonné!
Kefka: Vaut mieux pas, tu risquerais de le manger entièrement... En fait, c'est pas une mauvaise idée. Et si on faisait une répétition... *injecte de l'arsenic dans une tablette et la tend à K-ro* ^___^

xDDDD
*morte *